Adresse postale :
Paroisse NDBC, 140 rue
de Clignancourt
75018 PARIS
Téléphone :
01 46 06 35 41
Courriel :
contact@notredame
dubonconseil.fr
La paroisse
Les horaires
La communauté
Histoire
Contactez-nous
Chaque semaine nous publions l’éditorial de la feuille paroissiale.
13 juin 2021
Oui, toute la semaine il n’était question que de cette nouvelle, affligeante. Tout le monde donnait son avis sur la suite à donner à cette affaire d’ « Etat ». C’est peut-être que tout le monde s’est senti également concerné voire atteint par cette nouvelle qui a fait le « buzz » de l’actualité française.
Mais il est une autre nouvelle, autrement plus grave, pour notre pays et notre civilisation, qui s’est déroulée cette même semaine et à propos de laquelle nos médias sont restés tristement silencieux.
5 juin 2021
C’était le titre d’une belle chanson française, non dénuée de poésie, qui il y a plusieurs décennies déjà, nous invitait à nous émerveiller de la beauté qui nous entoure et que nous pouvons parfois rater en passant à côté sans la voir : Rien n’est plus beau ! Mais est-il encore permis aujourd’hui de pousser un tel cri ? Dans notre monde qui ne s’arrête plus, où tout semble éphémère aussi, quelle place pour l’admiration ou pire pour l’adoration ?
En ce dimanche de Fête Dieu, où nous nous souvenons, émus, des processions colorées et chantantes où les chrétiens étaient fiers de « sortir » de leur église pour faire parcourir au Saint Sacrement les rues de leurs villes ou villages, nous sommes invités nous aussi à nous recentrer sur l’Essentiel.
28 mai 2021
Mais qui donc s’intéresse à Dieu aujourd’hui ?
Bien sûr, tout au long de l’année, tout au long de notre vie, nous nous tournons vers lui avec insistance et confiance, pour qu’il vienne à notre secours, nous soutienne et nous sauve. Peut-être également, je l’espère, nous tournons-nous vers lui pour le remercier des grâces qu’il nous a obtenues. Comment rendrais-je au Seigneur tout le bien qu’il m’a fait ?
22 mai 2021
Détrompez-vous ! Je ne suis pas du tout en train de commenter l’actualité en cette semaine où l’étau des restrictions sociales s’est quelque peu desserré sur notre pays et ses habitants, ses commerçants. Je men réjouis bien évidemment attendant avec vous que nous puissions bien vite reprendre une vie normale. Nous n’oublierons pas pour cela les malades de cette terrible épidémie, ni les autres malades d’ailleurs, surtout ceux qui, à cause de cette situation, n’ont pas pu avoir accès aux soins dont ils avaient pourtant besoin… Mais c’est vrai que nous avons ressenti un certain vent de liberté, cette liberté est indispensable à la vie humaine.
15 mai 2021
Nous venons de célébrer la belle solennité de l’Ascension du Seigneur. Nous nous réjouissons que le Seigneur, avec sa divinité et son humanité siège à la droite du Père. Il nous rappelle qu’Il nous attend et que nous sommes faits sur le ciel. Mais les paroles de Jésus au moment où Il semble nous quitter devraient nous faire réfléchir : « Et moi, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin des temps. » (Dernier verset de l’évangile selon saint Matthieu 28 v20)
Quelqu’un qui nous quitte définitivement ne prononce pas de telles paroles. Ces propos s’éclairent, bien sûr, par le don de l’Esprit Saint que le Seigneur fera à ses apôtres et disciples le jour de Pentecôte et qui fera naître l’Eglise. Le Corps du Christ c’est donc aussi son Eglise, c’est nous ! Nous sommes le Corps du Christ ! « À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » (Jean 13 v35) Cet amour, cette charité est le signe visible, tangible de la présence de Jésus en son Eglise. Les théologiens disent que la charité est l’âme de l’Eglise. Cette charité nous est communiquée par le sacrement de l’Eucharistie. Cette charité, mais c’est Dieu lui-même.
13 mai 2021
La liturgie continue de nous faire suivre le Christ, pas à pas, jour après jour. En effet, il y a 40 jours nous célébrions la Résurrection de Jésus. Nous avons été unis aux Apôtres, à leur tristesse d’abord, puis à leur joie débordante et profonde. Comme eux, nous avons écouté les paroles du Maître qui nous ont remplis d’espérance. Alors aujourd’hui il nous faut essayer d’accueillir ce mystère de l’Ascension du Seigneur et de voir à quel point il nous concerne et nous réjouit.
Ce deuxième mystère glorieux du Rosaire nous fait demander comme fruit d’espérance, le désir du ciel. Oui nous sommes faits pour le ciel. Depuis ce jour de l’Ascension, un être humain siège au ciel, assis à la droite du Père. Comme le chante magnifiquement la préface de ce jour : "il (le Christ) ne s’évade pas de notre condition humaine : mais en entrant le premier dans le Royaume, il donne aux membres de son corps l’espérance de le rejoindre un jour." C’est le point d’orgue de tout le mystère de l’Incarnation et qui nous faisait dire dès Noël : "Lorsque ton Fils prend la condition de l’homme, la nature humaine en reçoit une incomparable noblesse. Il devient tellement l’un de nous que nous devenons éternels." (Préface de la Nativité du Seigneur III) Mais quelle joie !
8 mai 2021
Vous connaissez tous, je pense, ces paroles de feu : L’Amour n’est pas aimé ! Elles taraudaient le cœur du Pauvre d’assise, saint François. Par amour du Seigneur souffrant, il en pleurait et était bouleversé de cela. On raconte de même du saint curé d’Ars qu’il lui arrivait souvent de pleurer pendant la célébration de la sainte messe. Et quand quelqu’un étonné lui demandait la raison de ces larmes, il répondait : « Je pleure, de ce que vous ne pleurez pas… » comprenne qui pourra.
Ne croyez pas que je vous invite à pleurer, un chrétien n’est pas un être triste, bien au contraire ! Il devrait pleurer de joie devant l’amour du Seigneur incroyable pour chaque être humain. L’évangile de ce dimanche nous le rappelle : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. » Oui, pour nous, pour chacun et chacune de nous, Jésus a donné sa vie, et nous savons comment.
2 mai 2021
L’évangile d’aujourd’hui est extraordinaire ! Plus nous avançons dans le temps pascal, nous acheminant vers la solennité de la Pentecôte, plus nous sommes invités à progresser plus avant, plus profondément dans l’intimité de Dieu, dans son Cœur. Nous ne pouvons pas nous habituer à une telle chose, et nous ne pouvons pas non plus passer à côté de cela.
C’est l’image, l’allégorie de la vigne qui nous est offerte par Jésus lui-même. Il offre cette image à ses apôtres le soir du Jeudi saint, lors de son dernier repas, la veille de sa passion. La Vigne est dans toute la Bible le grand symbole de l’amour de Dieu pour les hommes, et donc le grand symbole de la joie. Mais pour qu’elle soit féconde et porte tous les fruits qu’elle est appelée à porter, il faut l’entretenir avec soin, patiemment, amoureusement presque. Les vignerons de notre pays, d’ailleurs durement éprouvés par le gel de la semaine de Pâques, ne vous diront je pense pas autre chose.
11 avril 2021
C’est le 30 avril 2000 que le saint pape Jean-Paul II a institué pour toute l’Eglise la fête de la Miséricorde divine qui devrait désormais être célébrée chaque année le deuxième dimanche de Pâques. Agissant ainsi, il souhaitait se conformer à la demande même du Christ signifiée, lors de révélations privées, à une jeune religieuse polonaise (Sœur Faustine, née Helena Kowalska : 1905-1938) qu’il déclarait sainte en ce jour.
« Ma fille, parle au monde entier de mon inconcevable Miséricorde. Je désire que la Fête de la Miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs. En ce jour, les entrailles de ma Miséricorde sont ouvertes, je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s’approcheront de la source de ma miséricorde ; toute âme qui se confessera (dans les huit jours qui précèdent ou suivent ce dimanche de la Miséricorde) et communiera, recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur peine ; en ce jour sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles s’écoulent les grâces ; qu’aucune âme n’ait peur de s’approcher de moi, même si ses péchés sont comme l’écarlate. La Fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles, je désire qu’elle soit fêtée solennellement le premier dimanche après Pâques. Le genre humain ne trouvera pas la paix tant qu’il ne se tournera pas vers la source de ma Miséricorde. » (Petit Journal §699).
20 mars 2021
Ce cinquième dimanche de Carême portait autrefois le nom de premier dimanche de la Passion et la semaine suivante, celui que nous nommons dimanche des Rameaux et qui nous fait entrer dans la Semaine sainte se nommait également deuxième dimanche de la Passion et des Rameaux. Ce que je vous dis là est encore présent de nos jours. En effet, à partir de ce dimanche nous sommes invités à la messe, à utiliser une des préfaces de la Passion et non plus celles du temps du Carême. Tout cela pour dire que notre Carême, qui se rapproche de son terme, va être de plus en plus une méditation de la Passion du Seigneur, de sa croix, du mystère de sa mort et de sa résurrection. Chaque année, nous écoutons sans sourciller à Pâques le récit de l’apparition du Ressuscité aux disciples d’Emmaüs, où celui-ci leur explique qu’ « il fallait que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? » (Luc 24 v22)
Le Christ ne nous invite pas à entrer dans l’absurde. L’image employée par Jésus lui-même, dans l’évangile de ce dimanche, nous invite plutôt à entrer dans ce mystère : « Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. » La comparaison est parlante, même pour les parisiens que nous sommes peu habitués, hélas, à voir pousser quoi que ce soit.
0 | ... | 50 | 60 | 70 | 80 | 90 | 100 | 110 | 120 | 130 | ... | 310