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Chaque semaine nous publions l’éditorial de la feuille paroissiale.
25 novembre
Nous connaissons bien cette invocation, nous la répétons, j’espère chaque jour, en reprenant la prière que Jésus lui-même nous a offerte : le Notre Père. Mais, reconnaissons-le, nous sommes bien distraits quand nous prononçons ces paroles qui ne sont sans doute pas celles qui nous parlent le plus dans cette prière. Que ton règne vienne ! De quoi s’agit-il vraiment ?
18 novembre
Notre mission porte à porte paroissiale vient de commencer ce samedi. Comme tous les ans c’est une petite poignée de paroissiens qui osent se lancer dans l’aventure, soutenus par une autre poignée d’orants les soutenant de leur prière. Il faut dire que les aventures ne manquent pas en ce moment à la paroisse avec de nombreuses activités : notre braderie, collecte alimentaire, préparation du festival marial et tout l’habituel…
12 novembre
Mon Dieu, mon très doux Soir, lorsque pour moi sera venu le soir de cette vie, fais-moi m’endormir doucement en toi, et expérimenter cet heureux repos que tu as préparé en toi à ceux qui te sont chers. Que le regard si paisible et gracieux de ta belle dilection, ordonne et dispose avec bonté les préparatifs de mes noces. Par l’opulence de ta bonté, couvre (...) la pauvreté de ma vie indigne ; dans les délices de ta charité que mon âme habite avec une extrême confiance.
Ô amour, toi-même sois alors pour moi un soir si beau, que par toi mon âme avec joie et allégresse dise à mon corps un doux adieu et que mon esprit, retournant au Seigneur qui l’a donné, sous ton ombre suavement repose en paix. Alors tu me diras clairement (...) : « Voici venir l’Époux : sors maintenant et unis-toi à lui plus intimement, afin qu’il te réjouisse par la gloire de son visage. » (...)
29 octobre
Vous le savez chers amis, les grandes fêtes que la liturgie nous offre tout au long de l’année ne sont pas là pour faire joli ou même pour nous faire passer le temps. Elles sont là… pour nous faire grandir !
Oui, la liturgie que nous célébrons sur la terre est un reflet de ce qui se passe au Ciel : royaume de l’amour et du bonheur véritable. Ce Ciel pour lequel nous sommes faits, ce Ciel qui ne nous soucie peut-être pas beaucoup, sans doute pas assez. Il est important de ne pas oublier notre destinée surnaturelle, au risque de passer à côté de notre existence sur la terre. Car l’enjeu est bien là : nombreux sont ceux, même parmi les chrétiens, qui pensent que se tourner vers le Ciel est une sorte de fuite du monde et de nos responsabilités. En vérité c’est l’inverse.
23 octobre
Seul le Christ pouvait se sortir d’une telle situation. La question était pourtant finement et sournoisement posée. Quoi que Jésus réponde, il sera pris en défaut et c’est sa vie qui est en jeu. Mais cette question-piège a également eu le mérite de nous offrir cette phrase de feu qui aujourd’hui encore est appelée à illuminer et guider nos existences : « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. » C’est le fondement de toute la Doctrine sociale de l’Eglise. On a même parlé d’ordre social chrétien. Mais avant de mettre de l’ordre dans le monde, avons-nous à cœur d’en mettre dans notre monde à nous, c’est-à-dire, en nos vies ?
15 octobre
C’est l’appel au secours du Patriarche latin de Jérusalem, le tout jeune cardinal Pierbattista PIZZABALLA aux chrétiens du monde entier et donc aussi à nous… Oui, il nous invite à une journée de Jeûne et de Prière pour la Paix et la Réconciliation en Terre Sainte.
« La douleur et la consternation face à ce qui se passe sont grandes. Une fois de plus, nous nous trouvons au milieu d’une crise politique et militaire », a-t-il déclaré « Nous avons été soudainement catapultés dans un océan de violence sans précédent. La haine, que nous vivons malheureusement depuis trop longtemps, va encore augmenter et la spirale de violence qui s’ensuit créera encore plus de destruction. Tout semble parler de mort. »
1er octobre
Nous venons de célébrer, mercredi dernier, cette magnifique figure de charité et de sainteté : Saint Vincent de Paul ! Un saint très attachant reconnaissons-le, ce qui faisait même dire à Voltaire « Vincent de Paul, mon saint à moi ! ». Mais nous, Religieux de Saint Vincent de Paul, fidèles fréquentant cette paroisse, avons encore plus de raisons d’être attachés à Monsieur Vincent.
Les lectures de ce dimanche me font penser à lui quand il encourageait ses prêtres et ses Filles de la Charité à ne pas se contenter d’une charité affective envers les plus pauvres mais bel et bien à pratiquer une charité effective ! : « Aimons Dieu, mes frères, aimons Dieu, mais que ce soit aux dépens de nos bras, que ce soit à la sueur de nos visages. » L’apôtre saint Jean ne disait pas autre chose quand il affirmait : « Petits enfants, n’aimons pas en paroles ni par des discours, mais par des actes et en vérité. » (1 Jean 3 v18) Et saint Bernard disait de son côté sobrement « C’est par des actes que l’amour se prouve. »
24 septembre
Notre Dieu est proche de nous ! Cet adjectif employé par le prophète Isaïe, le psaume de ce dimanche devrait nous déconcerter. La place de Dieu n’est-elle pas dans le ciel ? Très haut, très loin des préoccupations des hommes ? Mais voici que le Dieu qui est le nôtre n’est pas conventionnel, il ne tient pas en place et il est hors de question pour lui de se tenir loin de nous.
Alors il nous rejoint, dès la chute originelle, il ne nous laisse pas un seul petit instant à notre triste sort. Mais par l’Incarnation, en se faisant vraiment l’un de nous, il met le comble à son amour.
16 septembre
Jésus est un habitué des questions : des grandes, des petites, des intelligentes, des sournoises et des intéressées, de celles qu’on lui pose sans se soucier de la réponse mais juste pour le mettre mal à l’aise ou même lui tendre un piège. La question de l’évangile de ce dimanche n’est pourtant pas posée par un opposant mais par un ami proche : Pierre. Et nous devons le reconnaître, grande doit être notre reconnaissance envers lui d’avoir osé poser une telle question, celle qui brûle toutes les lèvres, mais que personne n’osait poser à Jésus.
11 septembre
La question peut surprendre, mais l’expression apparaît dans la première lecture de ce dimanche au livre du prophète Ezékiel : « Fils d’homme, je fais de toi un guetteur pour la maison d’Israël. Lorsque tu entendras une parole de ma bouche, tu les avertiras de ma part. » Le rôle du guetteur, sur terre ou sur mer, était autrefois de scruter l’horizon pour prévenir du danger et sonner l’alarme en cas de besoin, un métier au service du bien commun.