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Chaque semaine nous publions l’éditorial de la feuille paroissiale.
14 décembre
Ce troisième dimanche de l’Avent, dit de « GAUDETE », est vraiment particulier. Nous ne sommes pas encore à Noël, et pourtant tout nous parle de joie : « Pousse des cris de joie ! Réjouis-toi, de tout ton coeur bondis de joie !! » clame le prophète Sophonie dans la première lecture. « Jubilez, criez de joie ! » chante également le Cantique du prophète Isaïe que nous avons repris dans le chant d’entrée. Et Paul ne dit pas autre chose : « Frères, soyez toujours dans la joie du Seigneur ; je le redis : soyez dans la joie. »
6 décembre
Dans le désert de Judée, la parole de Dieu fut adressée à Jean, fils de Zacharie. Alors, il se met à parcourir la région du Jourdain pour inviter à la conversion des cœurs et à l’accueil du pardon des péchés. De sa bouche, on entendra ce contenu du livre du prophète Isaïe : « préparez le chemin du Seigneur ». Quelques temps plus tard, des foules composées de gens de diverses conditions descendront dans les eaux du Jourdain où Jean baptisait : publicains (collecteurs d’impôts), pharisiens, sadducéens, soldats, prêtres et lévites, etc. Malheureusement, certains n’y seront pas pour se faire baptiser mais y susciter des controverses.
30 novembre
Le temps de l’Avent commence aujourd’hui ! Il a toujours une tonalité particulière. Même si sa couleur liturgique est la même que durant le Carême, violet, ces deux temps ne doivent pas être confondus.
Durant l’Avent, nous sommes invités à donner plus de place à Dieu, en soignant davantage notre prière, en aiguisant en nous le désir de la venue de Dieu dans nos vies : "Viens ! Viens Seigneur Jésus !" nous fera répéter la liturgie.
24 novembre
En ce dernier dimanche de l’année liturgique, nous célébrons la solennité du Christ Roi de l’Univers où nous osons fêter le Christ non seulement comme le roi des chrétiens mais encore beaucoup plus comme : Roi de tout l’univers !
Cette fête n’est pas si facile à bien comprendre. Nous, chrétiens du XXIème siècle, ressemblons finalement beaucoup aux apôtres, compagnons de Jésus. Ceux-ci étaient enthousiastes pour Jésus et tout à fait disposés à prendre un poste dans le gouvernement que, croyaient-ils, il s’apprêtait à mettre en place. N’étaient-ils pas en effet persuadés que le Messie était justement là pour rétablir la royauté d’Israël et bouter, une bonne fois pour toutes, l’occupant romain hors de Palestine ?
15 novembre
Le Royaume de Dieu n’est pas loin de nous. Il est déjà au milieu de nous sans toutefois être observable car il ne vient pas de façon spectaculaire. Vivre en enfant de Dieu, c’est être dans ce monde sans être du monde. C’est vivre en pèlerin dont la patrie se trouve dans les cieux. C’est avoir ‘‘les pieds sur terre et l’esprit au ciel’’. Ce monde dans lequel nous vivons est en train de passer.
9 novembre
C’est à Sainte Faustine (1905-1938) que Jésus confia cette grande mission : transmettre le message de la Miséricorde Divine : « Je désire que le monde entier connaisse ma Miséricorde. Parle au monde entier de ma bonté et ainsi tu consoleras mon coeur. Aujourd’hui, je t’envoie vers toute l’humanité avec ma Miséricorde. Je ne veux pas punir l’humanité endolorie, mais je désire la guérir en l’étreignant sur mon coeur miséricordieux ».
350 ans après le message du Sacré-Coeur confié à Sainte Marguerite-Marie, dans lequel Jésus se plaint de l’indifférence et de l’ingratitude des hommes, le Christ appelle à réparer, à L’aimer pour ceux qui ne L’aiment pas : « Je ne suis qu’Amour et Miséricorde. L’âme qui fait confiance à ma Miséricorde est la plus heureuse car je prends Moi-même soin d’elle. Qu’aucune âme n’ait peur de s’approcher de Moi, même si ses péchés sont comme l’écarlate ». Le message de la Miséricorde Divine prolonge celui du Sacré-Coeur. Il invite à la confiance, à l’amour de Dieu et du prochain, à rencontrer Jésus de façon personnelle, Lui qui veut parler à chacun, consoler chacun, offrir tout son amour et son pardon à chacun.
27 octobre
Cher Père Chéreau,
Déjà 10 ans que vous êtes parti vers la maison du Père. Mon premier souvenir de vous remonte au 17 septembre 1977. C’est le jour où vous êtes arrivé pour la première fois au patronage, dans cette maison de Notre Dame du Bon Conseil, tout jeune prêtre que vous étiez depuis un peu plus d’un an. C’était il y a quarante-sept ans… Vous y avez œuvré pendant trente-sept années jusqu’à votre départ vers la maison du Père.
18 octobre
Le Père Chéreau fut envoyé à ND du Bon Conseil le 17 septembre 1977 comme aumônier du patronage et vicaire de la paroisse. Il deviendra Curé de la paroisse en 2001. Son rayonnement durant 37 années fut remarquable et impressionnant.
Après son décès, une foule nombreuse et ininterrompue est venue se recueillir devant son corps exposé dans l’église pendant 3 jours. La veillée de prières précédant les obsèques a rassemblé plus de 450 personnes dans l’église où l’émotion était intense et palpable.
13 octobre
« Bon maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? » A l’homme qui pose cette question, Jésus répond par une autre question avant de le renvoyer aux commandements : « Pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon, sinon Dieu seul ». Une mauvaise compréhension de cette parole admettrait qu’à part Dieu, nul n’est bon y compris le Christ. Grave erreur !
29 septembre
Dieu ne fait jamais croiser nos chemins pour rien. Il fait de nos rencontres, des canaux de ses multiples bienfaits en notre faveur. Mettant en chacun de nous une part de son Esprit, comme il l’avait fait pour les 70 anciens qui assistaient Moïse lors de la longue marche des hébreux au désert de Sinaï (Nb 11, 25-29) ; Dieu fait de nous des dépositaires de ses grâces pour chaque personne que nous rencontrons. C’est, entre autres, le sens du verre d’eau dont nous parle le Christ (Mc 9, 41). Ce verre d’eau, symbole des œuvres de miséricorde (spirituelles et corporelles) accomplies par amour, ne restera pas sans récompense car tout ce qui a été fait à l’un des plus petit de nos frères, c’est au Christ lui-même que cela a été fait (Mt 25).