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Chaque semaine nous publions l’éditorial de la feuille paroissiale.
19 avril 2020
Continuons à bien prendre dans nos prières tous nos malades et tous ceux qui souffrent peut-être davantage que nous de cette épidémie.
Notre père André, dans sa chambre du centre Robert Doisneau, est toujours aussi édifiant et s’en remet totalement au Seigneur pour la suite de sa vie. Quel exemple ! Mais il trouve cette épreuve bien longue. L’autre jour, nous lui téléphonions et les cinq religieux de la communauté avaient les larmes aux yeux quand il nous a dit de tout son cœur avant de nous bénir, reprenant une phrase de notre fondateur Jean-Léon Le Prevost : « J’aime tous mes frères ». Nous aussi nous vous aimons cher père et la communauté paroissiale se joint à nous pour prier de tout son cœur pour vous.
Le Père Lucien va de mieux en mieux mais n’est pas complètement tiré d’affaires. Continuons nos prières. Il est certes sorti du coma, mais pour l’instant ses reins tardent à fonctionner.
Continuons également à prier pour Sylvain.
10 avril 2020
En ce vendredi saint, l’Église pleure. Elle pleure la mort de Jésus, son Sauveur et en même temps elle pleure ses péchés.
Oui nous pleurons Celui qui a pleuré sur nous. S’Il a quitté le ciel pour rejoindre la terre nous le savons bien, cela n’était pas pour un voyage d’agrément ni une partie de plaisir. Il est venu sur la terre pour que nous puissions aller au ciel. Il est devenu homme pour que l’homme soit divinisé. Il est devenu mortel pour que l’homme connaisse la vie éternelle. Il ne s’agit pas ici de belles phrases. Il a voulu nous sauver non pas avec panache, mais par amour.
9 avril 2020
Nous entrons en ce jour dans le triduum pascal. Jésus nous invite à le suivre, non pas pour nous donner mauvaise conscience nous disant sur un air de reproche quelque chose comme : « Alors tu vois ce que j’ai fait pour toi !? » Non, c’est en ami qu’il s’adresse à nous : « Je vous appelle mes amis. » (Jean 15 v15). Rien que ce titre, pourtant magnifique, nous déconcerte. C’est pourtant bien ses amis qu’il invite à le suivre sur ce chemin incompréhensible pour eux, pour nous. Il a besoin de notre soutien, de notre attention, de notre prière, de notre cœur. Une fois de plus, si nous essayons de comprendre le sens de ces événements sans se servir de notre cœur, c’est peine perdue, nous n’y arriverons jamais.
Alors comment allons-nous vivre ce triduum, en cette année 2020, alors que les célébrations seront célébrées sans assemblée ? N’est-ce pas le moment ou jamais de laisser notre cœur rejoindre celui du Christ qui nous a aimés et qui s’est livré pour nous ?
5 avril 2020
Je me souviens très bien avoir déclaré l’an dernier lors du dimanche des Rameaux : « Comme ce serait beau, si l’an prochain nous pouvions faire une procession dans les rues de la paroisse pour acclamer Jésus qui entre dans la ville sainte ! » Certains curés, sans doute plus courageux que le vôtre, mais aussi plus fortunés, n’hésitent pas à louer un petit âne et à s’installer sur son dos durant ce parcours processionnel qui, il est vrai, ne laisse pas indifférent les passants. Ce dimanche, rien de tout cela ! Nous suivons Jésus mais c’est lui qui montre le chemin. Humblement, nous voulons l’accompagner dans cette semaine Sainte, ce que l’évangéliste saint Jean appelle « l’Heure » de Jésus. Le moment pour lequel Il est venu. Le temps de notre salut et de sa passion rédemptrice.
La foule de Jérusalem est à la fois enthousiaste et insouciante. Elle n’imagine pas comment se dérouleront les prochains jours de cette semaine. Elle est versatile également, dans quelques jours, nombreux sont ceux qui crient aujourd’hui : « Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur » qui crieront de toutes leurs forces : « A mort ! Qu’il soit crucifié ! ». Ne les jugeons pas trop vite. Ne sommes-nous pas ainsi nous aussi ? Légers, inconstants et si fragiles. La crise que nous traversons actuellement nous fait toucher du doigt cette fragilité. Notre superbe en a pris un sérieux coup, reconnaissons-le. L’essentiel de ce qu’est l’existence humaine nous apparaît davantage, à mesure que se dissipe tout ce qui était si secondaire et peut-être nous occupait tant, pour ne pas dire trop. C’est une grâce de reconnaître les vraies valeurs, les vraies richesses de nos vies.
28 mars 2020
Toute l’Église en ce dimanche va entendre, accueillir cet évangile de la résurrection de Lazare (Évangile selon saint Jean chap 11). Nous l’accueillerons ce dimanche avec un cœur particulièrement attentif, ouvert, à n’en pas douter, en raison des circonstances que nous vivons. Pour le troisième dimanche consécutif, nous ne pouvons nous réunir pour la célébration de l’eucharistie. Il faut rendre grâce à Dieu pour les belles prouesses technologiques qui nous permettent de rester unis, en communion les uns avec les autres.
Il y a quelques semaines, vous m’auriez parlé de l’éventualité d’une chaine You tube de la paroisse, j’aurai cru à une plaisanterie.
Merci de tous vos messages de soutien et de prière, c’est en effet une belle chaîne
qui nous relie. Une autre chaine tout aussi réelle et encore plus puissante est celle de la prière. Je puis vous assurer que la communauté vous porte dans sa prière quotidienne. Et nous savons que de votre côté vous priez également. Cette séparation nous permet de mieux réaliser à quel point nous vous aimons, à quel point nous sommes tous et toutes infiniment aimés du Seigneur. Prions ! Prions de tout notre cœur, de toutes nos forces !
15 mars 2020
Frères et sœurs bien aimés, chers amis,
Nous vivons une nouvelle épreuve. Depuis cinq ans que j’ai la joie d’être avec vous à la paroisse, sans parler des épreuves plus personnelles qui nous ont touché directement, nous en avons vécu : les attentats du 7 Janvier 2015, ceux également terribles et encore présents dans les mémoires et dans les cœurs du 13 novembre de la même année, notre chère cathédrale qui part en fumée le 15 avril dernier, les grèves éreintantes pour chacun d’entre vous en décembre dernier et aujourd’hui cet ennemi gigantesque et pourtant si petit : le coronavirus. Un battement d’ailes de papillon à Wuhan et voilà que le monde est menacé, il semble s’arrêter, se paralyser.
Comme tous les français vous avez suivi les annonces successives de nos responsables politiques qui font leur possible pour endiguer cette épidémie. Il y a deux semaines nous avions reçu des consignes simples et claires de notre archevêque à ce sujet. En les recevant, au fond de moi-même, je me réjouissais qu’elles ne fussent pas plus drastiques. A partir de jeudi soir, alors que nous étions en prière devant le Saint Sacrement pour demander au Seigneur d’éloigner de nous le mal et de nous en délivrer, les mesures se sont intensifiées. Vendredi soir, les nouvelles consignes de notre archevêque, unis à tous les autres évêques d’Ile de France, sont arrivées et nous avons essayé de vous en informer dès que possible par les réseaux sociaux et l’affichage extérieur.
8 mars 2020
Quelle semaine ! Plus qu’un masque de protection c’est plutôt des « Boules Quies » dont je ressens un besoin urgent, afin de les introduire bien vite dans mes oreilles et ne plus entendre tous les avis, d’ailleurs contradictoires, sur ce qu’il faut faire ou ne pas faire, pour éviter la propagation du virus ! Personne n’y connaît rien, mais tout le monde en parle ! Notre archevêque nous a donné des consignes simples, contraignantes certes, douloureuses sans doute aussi, mais commençons par les accueillir et les appliquer dans l’humilité et la confiance, offrons le sacrifice que nous faisons, en communiant dans la main ou en renonçant au geste de paix, pour les malades de ce mal et pour tous ceux qui se dévouent courageusement auprès des malades ou qui œuvrent d’une façon ou d’une autre pour combattre ce mal, et essayons de ne pas nous troubler outre mesure.
1er mars 2020
En ce premier dimanche de Carême, nous retrouvons Jésus au désert. Ce lieu que nous ne fréquentons jamais. En effet ici, pas de magasins, pas de nourriture, pas d’amis, pas de téléphones portables ni de réseau internet, pas de confort ni de sécurité. Si nous nous rendons au désert il n’y a que nous… et Dieu aussi.
Jésus au seuil de sa vie publique après ces 30 mystérieuses années de « vie cachée » pendant lesquelles il a voulu vraiment épouser notre condition humaine dans la simplicité du quotidien se rend donc en ce lieu. Il s’y rend pour nous. Il va mener le grand combat mais pas pour lui, pour nous. Jésus y rencontre tout d’abord le dénuement le plus complet : le froid, la faim, la soif aussi, la précarité. Puis c’est la rencontre avec le démon. Cet ange de lumière déchu. Déchu parce que jaloux. Toute son existence aurait dû être une magnifique action de grâce devant tout ce que Dieu avait fait pour lui, pour le combler. Mais non ! Au lieu de se réjouir de tout ce qu’il avait et de tout ce qu’il était, de tout ce qu’il avait reçu de Dieu, il s’assombrit et devient jaloux en face de ce que d’autres peuvent ou pourront avoir : jaloux de Dieu lui-même et jaloux des hommes aussi… Son affligeante raison de vivre (si je puis dire) devient de tenter de monter les hommes contre leur Créateur, d’en faire ses esclaves pour éviter que ceux-ci deviennent les fils et les filles bien-aimés de leur Père du ciel. Devant un tel combat nous ne faisons pas le poids. Alors Jésus est tenté à notre place. Bien sûr son cœur n’est pas comme le nôtre blessé par le péché.
23 février 2020
Nous poursuivons en ce dimanche notre lecture suivie de l’évangile selon saint Matthieu. Le chapitre 5 est constitué du grand discours de Jésus sur la montagne. Jésus nous enseigne, c’est à dire nous éclaire, pour que nous soyons davantage heureux. Le magnifique (mais aussi mystérieux) texte des béatitudes est l’introduction de tout ce discours, ne l’oublions pas.
Il n’est pas besoin d’avoir fait de grandes études exégétiques pour accueillir et comprendre l’évangile de ce jour… Les paroles de Jésus sont on ne peut plus claires et si on accepte vraiment de les laisser arriver jusqu’à notre cœur, elles nous rejoignent : « là où ça fait mal… » : « Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux. ». Arrêtons-nous quelques instants pour reprendre cette phrase, essayons de la mémoriser, de nous la répéter, même si nous trouvons qu’elle nous dépasse. Car elle dépasse, en vérité, chacun et chacune d’entre nous. Personne ne peut dire en l’entendant : « Dans ce domaine, je reconnais que je suis assez bon, je gère ! » Non, nous ne sommes pas à la hauteur, mais pas du tout ! Et l’essentiel pour commencer est de ne pas mentir à nous-mêmes et de le reconnaître humblement.
16 février 2020
Les lectures de la Parole de Dieu de ce dimanche peuvent nous étonner. Il est question de Loi, ce qui ne nous met pas toujours bien à l’aise, car nous n’aimons pas trop être forcés à quoi que ce soit et il est aussi question de bonheur. « Heureux les hommes intègres dans leurs voies qui marchent suivant la loi du Seigneur ! »
La loi peut nous sembler incompatible avec le bonheur quand nous la considérons comme une contrainte, comme si elle nous empêchait de vivre notre vie comme bon nous semble. Essayons d’y voir un peu plus clair…
Le bonheur est le but de notre vie. Le Seigneur a mis en nous ce désir. Il n’est pas une destination inaccessible que Dieu nous ferait miroiter comme un pays imaginaire que nous ne pourrions finalement jamais atteindre. Quel serait alors ce Dieu qui agirait ainsi envers sa créature ? Notre Dieu n’est pas ainsi. En même temps, il ne peut rien nous imposer car il nous aime trop pour ne pas, à tout moment, respecter notre liberté, cette liberté qu’Il nous a lui-même offerte.
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