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Comme chaque année, nous nous apprêtons à célébrer Noël. Peut-être que cette fête nous réjouit d’avance, peut-être au contraire la redoutons-nous si elle est pour nous synonyme de solitude. Peut-être même que notre tristesse vient de la joie qui était la nôtre avant, il y a des années, au temps des mystères joyeux de notre existence. Et pourtant, si nous savions à quel point Noël garde toute son actualité dans nos vies et toute sa joie ! Car c’est bien pour nous et aujourd’hui que Dieu est venu sur la terre.
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Si le mystère de Noël nous enchante chaque année en nous annonçant la grande joie que Dieu se soit fait l’un de nous pour nous sauver, la fête de Pâques revêt plus de gravité.
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Comme chaque année, la fête de Noël va apporter un temps de douceur au cœur de l’hiver, au cœur du monde parfois bien froid des hommes toujours en conflit les uns avec les autres. À Noël, tout semble s’arrêter, pour les chrétiens, les hommes des autres religions et aussi ceux qui ne croient pas.
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Il y a peu temps, une paroissienne me fit découvrir la vidéo d’un sketch qui l’avait touchée. Il s’agit d’un homme qui fait sa prière. Il commence en disant « Notre Père qui es aux cieux… » et voici qu’il est interrompu.
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Lorsque j’étais jeune, j’avais du mal à comprendre pourquoi Jésus avait dû souffrir autant pour nous sauver. S’il est le Tout-Puissant, il pouvait bien nous sauver à moindre mal, sans se fatiguer, bref sans verser son sang ainsi jusqu’à la mort sur la Croix !
L’Église ne cultiverait-elle pas une certaine sinistrose, un penchant exagéré et malsain pour le dramatique ? Il n’est pas déplacé de se poser la question alors que, comme chaque année, avec les chrétiens du monde entier nous entrons dans le temps du Carême.
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L’année 2016 a été très éprouvante pour tous, et dramatique même pour nombre de nos concitoyens qui ont été touchés de plein fouet par la barbarie qui a frappé aveuglément des êtres humains de tous âges et de toutes religions. Oui, alors que nous pleurons encore cette horreur, et que chacun porte sur ses épaules les lourdes épreuves qui sont les siennes, les chrétiens se préparent à célébrer la fête de Noël. N’est-ce pas incongru ?
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Comme chaque année, nous arrivons à la période des fêtes de la foi : premières communions, confirmations, professions de foi, baptêmes d’enfants en âge scolaire et de jeunes ! Autant de célébrations qui remplissent de joie les cœurs de ces jeunes qui attendent ce moment depuis longtemps. Leur joie est partagée par leurs familles qui parfois se déplacent de loin pour participer à ce bel événement et entourer celui ou celle qui vit un moment important dans sa vie chrétienne et dans sa vie tout court. Comme elles sont sympathiques en effet ces sorties de messes où les photographes sont parfois plus nombreux qu’au festival de Cannes et où les vedettes rayonnent en effet d’une véritable lumière qui vient de plus loin qu’eux-mêmes.
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Le fait est plutôt rare pour être souligné, le pape François nous fait un cadeau, et un cadeau magnifique. De quoi s’agit-il donc ? Il ne s’agit pas d’un cadeau qui se vende ou puisse même s’acheter. C’est un cadeau à la fois gratuit et inestimable. Le pape offre à l’Église une Année de la miséricorde. Une année (du 8 décembre 2015
au 20 novembre 2016 précisément) pour redécouvrir à quel point notre Dieu nous aime.
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Chaque année, depuis plus de 2000 ans, les chrétiens se préparent à célébrer la naissance de Jésus Christ. Dans la nuit de Noël, ils réentendent avec émotion et joie les paroles de l’ange du Seigneur aux bergers de Bethléem, plus belles qu’un conte de fée parce que réelles. Nous ne rêvons pas. « Voici que je vous annonce une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple : aujourd’hui vous est né un Sauveur ! » (Évangile selon saint Luc 2, 10-11).
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Il y a tout juste 50 jours, l’Église s’est réjouie en célébrant la Résurrection du Christ. Jésus-Christ, humilié, torturé, tué, a vaincu la mort ! Après s’être montré à de nombreux témoins, le Christ remonte au ciel, c’est l’Ascension.
Il quitte de nouveau ses apôtres et leur laisse ces paroles : « Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. »