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Chaque semaine nous publions l’éditorial de la feuille paroissiale.
13 octobre 2019
Quelle belle histoire que celle de Naaman. Ce général Syrien, atteint de lèpre, qui quitte son pays pour se tourner avec confiance vers le Dieu de sa jeune servante, le Dieu d’Israël.
Après un sursaut d’orgueil que le passage de ce dimanche ne nous raconte pas (cf Deuxième livre des Rois 5 v 1-13) il est finalement complètement guéri, ou plutôt purifié en un instant de cette terrible maladie qui le rongeait et le détruisait. Comme elle est touchante l’expression qui décrit son nouvel état : « sa chair redevint semblable à celle d’un petit enfant : il était purifié ! » Ces mots me rappellent la célèbre antienne grégorienne du deuxième dimanche de Pâques : « Quasimodo geniti infantes… » « Comme des enfants nouveau-nés. » Cette expression est issue de la première lettre de saint Pierre (1P 2v2). Elle fait allusion aux nouveaux baptisés de Pâques, les néophytes, qui viennent de vivre une véritable renaissance.
Si la lecture de ce dimanche et l’Evangile nous présentent des lépreux, et des lépreux purifiés de leur maladie par une intervention divine, ce n’est pas seulement pour nous parler de cette terrible maladie très contagieuse qui isolait le malade, le séparait du reste de la société.
29 septembre 2019
Ce dimanche, c’est la fête à la paroisse ! Tout d’abord bien sûr, parce que comme chaque dimanche nous fêtons la Résurrection de Jésus Christ, sa victoire sur la mort qui annonce la nôtre. Toutes les autres vraies joies découlent en quelque sorte de celle-ci, de cette incroyable nouvelle qui nous réjouit depuis près de 2000 ans et qui change notre vie. C’est pour cela que la messe dominicale est le cœur de notre vie paroissiale, tout part de là, tout en découle. Qu’on vienne à la paroisse pour se préparer à un sacrement, pour recevoir une aide, pour prier en secret, pour recevoir une formation, pour se détendre, rencontrer les autres, s’il n’y avait pas la messe du dimanche, notre paroisse n’existerait pas et n’aurait rien à offrir.
22 septembre 2019
Au lendemain de la Fête de l’apôtre et évangéliste saint Matthieu, collecteur d’impôts repenti, nous entendons cet évangile, toujours assez troublant, où Jésus semble faire l’apologie de la magouille et de la malhonnêteté. Il ne veut pas nous dire ainsi que la fin justifierait les moyens ni même que pour une fin louable, voire sainte, nous serions autorisés à y parvenir en employant des moyens illicites. Non ! En interprétant ainsi ce passage, nous serions complètement dans l’erreur.
15 septembre 2019
Quelle joie ! Quelle consolation de réentendre en ce dimanche tout le chapitre 15 de l’évangile selon saint Luc. Luc, surnommé l’évangéliste de la Miséricorde, nous dévoile dans ce chapitre le Cœur même de Dieu. C’est tellement grand, tellement exagéré, tellement fou, que nous n’y croyons pas.
Nous avons en effet tant de mal à croire que Dieu puisse nous aimer malgré tout, malgré notre tiédeur, malgré nos péchés qui reviennent si souvent. Mais si nous n’étions pas de « pauvres pécheurs » pourquoi alors aurions-nous besoin d’un Sauveur ? Je ne peux pas m’empêcher d’être profondément ému à chaque fois que je relis ces trois paraboles. J’aimerai tout simplement vous inviter à les accueillir, à prendre le temps de les recevoir au plus intime de votre cœur, à les lire comme si vous ne les aviez jamais entendues.
8 septembre 2019
Marcher, courir, nager et même voler c’est bien mais pour aller où ? Quelqu’un qui se déplacerait continuellement sans destination, sans but, nous paraîtrait sans doute curieux. Quand vous prenez l’ascenseur vous savez à quel étage vous souhaitez descendre, pareil pour les transports en commun. Quand vous réglez votre GPS, c’est vous, j’espère, et non pas lui, qui choisissez la destination. Vous choisissez librement le but et lui vous proposera les meilleurs moyens pour y parvenir.
Tout cela est très bien. Mais votre vie, où voulez-vous la mener ? Les intentions de Dieu sur vous vous intéressent-elles ? Le livre de la Sagesse, ce dimanche et l’évangile à sa suite, nous invitent à être plus attentifs à Dieu et à son projet de bonheur pour nous.
1er septembre 2019
Cette fois-ci ça y est ! Les vacances sont bel et bien finies ! J’espère, pour ceux qui ont eu la chance de pouvoir partir, que ce séjour vous a fait du bien, vous a ressourcé. Le contact avec la nature, avec la famille aussi nous fait du bien et retisse du lien. Les vacances sont terminées mais leurs fruits demeurent.
Et si on essayait de garder toute l’année cette façon de voir, de se comporter, de prioriser nos activités en fonction de leur réelle importance, en fonction de l’Essentiel ?
4 août 2019
Nous sommes loin ce dimanche de paroles lénifiantes et édulcorantes. Mais il est important d’accueillir les paroles de Jésus avec toute la force qui les accompagne. Saint Luc, l’évangéliste de la miséricorde, ne l’oublions pas, nous rapporte une courte parabole. Il s’agit d’un homme qui n’est pas un méchant. Bien au contraire on l’imagine sérieux, courageux et besogneux. Il est riche parce qu’il a travaillé tout au long de sa vie, et arrivé à l’âge de la retraite ou peut-être même avant, il échafaude des plans d’agrandissements de ses installations. Le succès, la prospérité seraient-ils donc interdits par l’évangile ? Pas du tout. Mais là n’est pas la question.
Jésus raconte cette parabole dans un contexte bien précis. On demande à Jésus d’intervenir dans une affaire d’héritage. Nous savons bien de nos jours ce que ce terme recouvre. Même dans les familles qui s’entendent à merveille, la succession est toujours un moment délicat et pénible source de petits conflits (ou de grands) d’incompréhension avec le reste de la famille, parfois même de brouille… Comme c’est triste ! Etant à la fois religieux et fils unique, et ne possédant ni château en Espagne ni ailleurs d’ailleurs, cette question a été pour moi moins douloureuse que pour la plupart. En revanche je suis témoin des faits qu’on me rapporte de toutes ces histoires d’héritage qui sont parfois si attristantes. Jésus ne dit pas qu’il ne faut pas respecter la justice. Il nous invite à ne pas mettre notre cœur dans ces biens matériels auxquels nous nous attachons tant.
28 juillet 2019
Vous connaissez sans doute la triste et célèbre phrase de Georges Clémenceau, connu pour son anti cléricalisme farouche. Un jour que quelqu’un lui reprochait son attitude il répondit : « Avec Dieu, nous ne sommes pas fâchés, mais on ne se parle pas ! »
On ne se parle pas ! Nous le savons bien, ce silence qui empêche à toute relation de vivre est terrible. Cette attitude peut guetter le couple qui prendra son parti de ne plus parler à l’autre car de toute manière : « Rien ne peut plus changer ! » Mais tant qu’on se parle, il y a de l’espoir.
Avec Dieu, n’est-ce pas un peu pareil ? Ce n’est pas un détail, me semble-t-il de se poser la question. Quelle est ma relation avec le Seigneur ? Est-ce qu’on se parle ? Est-ce que je lui parle ? Est-ce que je prends le soin, le temps, de me mettre à son écoute ? Cette période estivale n’est-elle pas propice pour faire le point sur cet aspect essentiel de ma foi ?
14 juillet 2019
Depuis 4 ans et demi, chaque semaine, cet édito me permet de vous donner rendez-vous. A travers la Parole de Dieu elle-même, de la liturgie ou de l’actualité de l’Eglise et du monde, nous essayons de voir comment le Seigneur nous parle.
Plusieurs fois, ces lignes ont été écrites dans les larmes. Je me souviens par exemple des mots adressés le 15 novembre 2015 au lendemain des « attentats de Paris », de l’horreur de Nice le 14 juillet 2016, du martyre du Père Jacques Hamel le 26 juillet de la même année, sauvagement assassiné dans son église en célébrant la sainte messe, et hélas d’autres terribles occasions qui n’ont pas manquées.
7 juillet 2019
Alors que la période des vacances commence, voici que Jésus envoie ses disciples, au travail, ou plus précisément, en mission ! N’est ce pas surprenant ? Tout d’abord, remarquons bien qu’il ne s’agit pas des apôtres, même s’ils ont peut-être été associés à cet envoi missionnaire. Il s’agit des disciples. C’est à dire d’hommes et de femmes pourquoi pas, qui se sont attachés aux pas de Jésus depuis un moment déjà et que le maître envoie pour préparer la route à sa venue future. Saint Luc, dans son Évangile, nous précise que Jésus en a choisi 72 et qu’il les envoie deux par deux.
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