Vous êtes tous, j’espère, capable de citer une œuvre de miséricorde que Vincent a mis en place : les « Hôtel-Dieu » regroupant et prenant soin des malades, le soin aux petits bébés abandonnés, les distributions de pains dans la France entière, en période de guerre ou de grande disette, la fondation des Filles de la Charité, la formation des prêtres, le choix des évêques etc., mais quelle est l’image de lui qui vous touche plus particulièrement ?
St Vincent ne peut nous laisser indifférent et nous devons essayer de lui ressembler au moins sous un aspect. Quelle est notre attention aux pauvres ? Comment les regardons-les, si du moins nous les voyons ? Monsieur Vincent avait un secret pour être tout à tous. Ce secret, c’est le Christ, il n’y en a pas d’autre. Il voyait Dieu en chacun de ses frères tout particulièrement les plus faibles, les plus misérables, les plus rejetés. Il reconnaissait aussi que la plus grande des pauvretés était de vivre sans le Christ, sans vraiment savoir à quel point Il nous aime. C’est aujourd’hui la journée Mondiale du migrant et du réfugié. Vincent s’en est occupé bien avant nous…
Que notre cœur ne s’endurcisse pas. Nous nous protégeons souvent en disant que nous ne pouvons pas aider tout le monde, ce qui est vrai, Monsieur Vincent nous invite à aider un pauvre, au moins un. Cela est à notre portée.
Père Franck Zeuschner, sv
RSS 2.0