Aujourd’hui, nous le contemplons comme « la lumière véritable qui illumine tout homme » (1 v9). Mais nous constatons également dans cet évangile et dans notre monde d’aujourd’hui, que cette lumière est rejetée, refusée et qu’on lui préfère les ténèbres. Mystère de la présence du mal en notre monde dont la réaction des Pharisiens face au miracle et au miraculé est emblématique. Ils refusent de voit l’évidence et ferment sciemment leurs yeux à la lumière.
Dans cet évangile, les nombreux personnages adoptent des positions diverses par leurs réactions. Où nous situons-nous ?
Sommes-nous comme les voisins de cet homme qui ne prennent pas trop position par manque d’intérêt véritable ?
Ou alors comme les parents de cet aveugle qui, au fond d’eux-mêmes sont convaincus de l’intervention divine mais qui, par peur, n’osent pas s’engager, donc croire en Jésus.
Nous pouvons également ressembler aux Pharisiens, s’enfermant dans leur suffisance, ne pouvant plus être surpris par rien, ne pouvant plus être étonné par Dieu même. Ils refusent et excluent celui qui a pourtant bénéficié de la tendresse et de la puissance de Dieu. C’est le comble !
Ressemblons plutôt, bien sûr, à l’aveugle-né qui, pas à pas, accède à la foi, à la confiance absolue en Jésus. C’est l’attitude de nos catéchumènes qui s’avancent ce dimanche pour le deuxième scrutin. Au milieu de notre Carême, laissons le Christ nous envahir de sa lumière. Nous aurons toujours à la laisser davantage entrer en nos vies.
Père Franck Zeuschner, sv
Crédit photo : Italo Melo (Pexels)