Puissions-nous ressembler un peu plus à Thérèse d’Avila, encore enfant, qui était prête à quitter l’hacienda familiale pour partir en mission et qui s’écria : « Je veux voir Dieu ! »
Et nous, voulons-nous aussi voir Dieu ? Voulons-nous le connaître ? Où nous contentons-nous facilement d’une distanciation qui nous convient et au fond nous suffit ? Bien sûr, on pourrait répondre aisément que le mystère de la Sainte Trinité, qui est au cœur de la liturgie de ce dimanche, nous paraît bien obscur. Mais ce Dieu trinitaire est si proche de nous et pas seulement un dimanche par an.
Ouvrons plutôt notre cœur. Retenons, collectons, comme de précieuses pépites les titres que notre Dieu pourrait inscrire sur sa carte de visite si seulement il en avait besoin d’une :
Première lecture : « Le Seigneur qui est là-haut dans le ciel comme ici-bas sur la terre », « l’unique »
Psaume : « Il veille sur ceux qui le craignent (l’aiment) »
Deuxième lecture : Il est « Notre Père » (Abba : papa chéri)
Evangile : Il est celui qui est avec nous, jusqu’à la fin du monde
Père Franck Zeuschner, sv
Crédit photo : Trac Vu (Pexels)