La « théologie concrète du verre d’eau » est une manière pratique de se sanctifier dans les plus petites choses de tous les jours, comme le dit si bien le pape François dans son exhortation apostolique Gaudete et exsultate. Le chemin de la sainteté est accessible à tous. Il commence à se réaliser dans les choses les plus simples et même les plus anodines de la vie quotidienne : un simple sourire adressé à quelqu’un, une parole de bienveillance qui respecte la dignité de l’autre, un petit geste de soutenir la porte à celui qui arrive après moi, une oreille attentive à l’écoute d’un coeur blessé, un petit bonjour, un merci, une proposition d’aide à une personne chargée, un mot de bienvenu à un nouveau venu dans le quartier, etc.
En parlant du mot de bienvenu, je suis présentement mieux placé pour expérimenter combien un bel accueil peut être un facteur favorisant dans l’adaptation à un nouveau milieu, à une nouvelle mission. C’est l’occasion ici pour moi de vous dire merci de m’avoir accordé une place dans vos coeurs. J’ai pu sentir que vous êtes contents de ma présence au milieu de vous. Aussi, je n’ai pas tardé à découvrir que la paroisse Notre-Dame du Bon Conseil est une église vivante et dynamique. N’hésitez donc pas à vous investir davantage, ensemble avec la communauté des frères et pères RSV, pour faire de cette église un petit paradis sur terre. Il serait nécessaire de commencer par nous donner mutuellement un verre d’eau au nom de notre appartenance au Christ. L’évangile nous exhorte à nous édifier mutuellement non seulement avec des paroles mais aussi et surtout par le témoignage de vie.
Baptisés dans l’unique Esprit, nous avons reçu la lumière pour discerner le bien à accomplir et le mal à rejeter. Formant une réelle communauté chrétienne, efforçons nous, mes frères et sœurs, avec l’aide de Dieu, à ne pas nous laisser entrainer par les séductions des fausses richesses qui ne conduisent qu’à la ruine de l’âme (Jc 5, 1- 6). Ne soyons ni la main, ni le pied, ni l’œil qui soient pour nous-mêmes ou pour autrui une occasion de chute.
Père Éric-Félix KAZADI, vicaire
Crédit photo : Lisa Fotios (Pexels)
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