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La vengeance de Dieu

Quelle étrange titre ! Qu’est-ce à dire, Dieu serait-il rancunier ? Compte-t-il se venger auprès des hommes pour le mal que ceux-ci lui ont fait ?

La première lecture de ce dimanche ose en effet employer ce terme étrange de la vengeance de Dieu, de sa revanche. Les termes sont forts, j’en conviens et refusons d’ailleurs de les minimiser. Mais de quoi s’agit-il ? Qu’elle est cette mystérieuse vengeance ?

Si l’on regarde la suite du texte du prophète Isaïe, qui annonce d’ailleurs notre évangile avec la guérison du sourd-muet, cette vengeance est précisée, détaillée. Oui, ne minimisons pas ces mots car ils cachent la force de la passion de Dieu pour l’homme, ils cachent son amour, fou, démesuré, pour nous. La vengeance de Dieu… c’est de nous aimer ! « Là où le péché a abondé, la grâce a surabondé » Romains 5v20 Voici comment il répond à l’offense. Bien sûr cette « vengeance » est annoncée par le prophète et ne se réalisera pleinement qu’avec Jésus qui, par sa mort va tuer la haine et la mort. Oui, « Le Seigneur garde à jamais sa fidélité » comme le chante le psaume de ce jour. N’oublions pas ces belles paroles. Il est dommage que nous fassions si peu d’efforts pour les mémoriser un peu plus. De telles paroles peuvent nous accompagner et nous aider tout au long d’une semaine difficile.

L’Évangile nous montre Jésus agissant, délivrant un pauvre de sa surdité et de son mutisme. Dieu veut nous faire du bien. Mais nous, le voulons-nous également ? Ma question peut choquer. « Bien sûr que nous le voulons ! » Alors pourquoi sommes-nous si timides pour confier toutes nos misères au Seigneur ? Acceptons de reconnaître nos surdités à la Parole de Dieu, aux autres aussi, et demandons-en la guérison à Dieu qui peut nous guérir, mais le croyons-nous vraiment ? Ne commençons pas cette année en nous croyant forts mais bien plutôt en nous reconnaissant tout petits, dans la main de Dieu et dépendant totalement de lui. Acceptons davantage de nous laisse aimer.

Père Franck Zeuschner, sv.