Alors, comment un chrétien, disciple du Christ, doit-il se comporter dans le monde ? Que pense Jésus de tout cela ? Ferait-il donc l’éloge de la médiocrité du style « Ne courrez pas trop vite, faites semblant de perdre pour laisser les autres passer devant vous et gagner à votre place ! » ?
L’apôtre saint Paul ose lui-même écrire : « Vous savez bien que, dans le stade, tous les coureurs participent à la course, mais un seul reçoit le prix. Alors, vous, courez de manière à l’emporter. » (1 Co 9, 24.). Dans l’évangile de ce dimanche, Jésus ne nous dissuade pas de l’excellence, lui aussi veut pour nous la première place. Dieu a une ambition folle pour nous. « Si quelqu’un veut être le premier… qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. » Jésus, une nouvelle fois ne se moque pas de nous avec ses paroles difficiles à accueillir et qui peuvent paraître contradictoires. Nous sommes tous libres de choisir le but, la finalité de notre vie, le Seigneur lui-même nous appelle à la grandeur, mais nous n’avons pas le choix des moyens. Nous ne pourrons pas y arriver tous seuls, sans Lui, ou alors notre grandeur sera bien petite… Je vous invite à lire le texte sur Ste Thérèse de l’Enfant Jésus et « l’ascenseur » au dos de cette feuille.
Continuons à rêver de grandeur, mais avec Jésus qui nous montre le vrai chemin pour y parvenir.
Père Franck Zeuschner, sv
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L’excellence à la manière de Jésus
En ce mois de rentrée, la compétition semble reprendre de toute part. Dans le sport bien sûr où les équipes et les athlètes en tous genres s’affrontent pour gagner la course et remporter le prix, mais aussi à l’école où enseignants et éducateurs proposent et exigent ce qu’il y a de mieux pour leurs élèves avec l’ambition de les emmener le plus loin possible. On parle d’excellence, d’élitisme même parfois. Les parents pouvant même rêver pour leurs enfants ce qu’ils n’ont jamais pu réaliser eux-mêmes. Mais pour arriver à ses fins, le risque est grand de ne pas hésiter à employer tous les moyens à notre disposition : on pousse, on tire, on s’accroche au maillot de l’autre (et pas seulement sur un terrain de foot), on écrase même parfois.
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