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Joie et urgence de la mission

Alors que la période des vacances commence, voici que Jésus envoie ses disciples, au travail, ou plus précisément, en mission ! N’est ce pas surprenant ? Tout d’abord, remarquons bien qu’il ne s’agit pas des apôtres, même s’ils ont peut-être été associés à cet envoi missionnaire. Il s’agit des disciples. C’est à dire d’hommes et de femmes pourquoi pas, qui se sont attachés aux pas de Jésus depuis un moment déjà et que le maître envoie pour préparer la route à sa venue future. Saint Luc, dans son Évangile, nous précise que Jésus en a choisi 72 et qu’il les envoie deux par deux.

Il ne sont pas envoyés pour vendre une quelconque marchandise ou nous faire abonner à des magazines qui nous garantiraient une longue vie et un paradis terrestre. Ils ne viennent pas non plus pour soutirer de l’argent, l’Eglise n’est pas une secte ! Ils viennent pour apporter la PAIX, oui la paix qui vient de Jésus. Le missionnaire est simplement un être contagieux qui apporte la joie qui habite en son cœur et qui anime toute son existence. Si nous estimons que notre monde n’a pas besoin de cela, alors en effet, la mission est inutile.

Je ne sais pas s’il vous est arrivé de vous faire cette réflexion : Pourquoi donc le Seigneur a-t-il agi ainsi ? Je veux dire pourquoi veut-il se servir de ces intermédiaires que sont les missionnaires de toutes les époques, les apôtres, les prêtres, ainsi que les chrétiens que nous sommes ? Oui Dieu qui n’a besoin de personnes veut avoir besoin de nous. Pour atteindre nos frères, en les endroits les plus reculés du monde (ou de notre quartier tout simplement) il a besoin de nous !

Jésus, déjà fait le constat de cet abime saisissant entre l’immensité du travail à accomplir (la moisson) et la rareté des ouvriers. Beaucoup de nos jours dressent le même constat devant le peu de prêtres et de religieux pour porter Dieu au monde. Jésus donne lui-même le remède : PRIEZ ! « Priez donc le maître de la moisson ! » Prions-nous pour les vocations sacerdotales et religieuses ? En voilà une bonne question. Nous devons reconnaître notre peu de zèle à faire aimer Jésus par nos frères et sœurs. Saint Vincent de Paul se plaisait à redire : « Il ne me sert à rien d’aimer Dieu si mon prochain ne l’aime pas lui aussi. ».
Nous réjouissons-nous de ce que nos noms sont inscrits dans les cieux pour reprendre la dernière phrase de notre évangile ?

Père Franck Zeuschner, sv