Alors certes, votre curé, n’est pas insensible aux années qui passent, mais je sais encore ce que je dis. Et c’est tout à fait sciemment que j’ai choisi le titre de ce petit édito qui vous éveille davantage aujourd’hui j’en suis sûr que si je l’avais écrit un mois plus tard au moment du mercredi des cendres. Il ne s’agit pas d’une « infox » une fausse information, mais d’une invitation à vous préparer pour être prêt sur la ligne de départ.
Il existait dans l’ancienne liturgie un temps spécial pour nous préparer au Carême, la Septuagésime. Aujourd’hui ce temps n’existe plus, mais nous ne perdrions pas notre temps à mettre à profit ces quatre semaines pour nous préparer à vivre un beau, un vrai et un saint Carême !
Oui ce temps est vraiment un beau cadeau que Dieu va nous faire. Un temps de conversion, où nous allons pouvoir, avec toute l’Eglise, nous détourner (un peu) des mirages qui séduisent, pour reprendre l’expression de notre chant d’entrée de ce dimanche.
Alors, ne perdons pas notre joie, mais bien au contraire, avançons au large avec Jésus qui est à nos côtés tous les jours jusqu’à la fin des temps. C’est lui qui, malgré nos découragements devant les apparences parfois décevantes de nos vies, nous fera porter du fruit.
Père Franck Zeuschner, sv
Crédit photo : Pierre-Louis Lensel (diocèse de Paris)