Tout d’abord pour nos défunts : la coutume de faire dire des messes à l’intention des défunts est très ancienne. C’est un geste d’amitié et d’affection, qui permet de dire à celui ou celle qui est parti : « Que Dieu t’accompagne dans ta nouvelle demeure, et là où tu es, ne nos oubliez pas ! » Mais ce n’est pas la seule raison possible. On fait dire des messes parfois à des intentions de personnes que l’on connaît et que l’on veut confier à la tendresse de Dieu. En voici des exemples : pour des jeunes mariés, des nouveaux prêtres, un malade, pour un parent, un ami, pour soi-même, pour la vie du monde, pour la vie de l’Eglise. Faire dire une messe à l’occasion d’évènements heureux ou solennels est aussi possible. On remercie Dieu pour toutes les grâces et les joies reçues : la naissance d’un enfant, des noces d’or ou d’argent, pour un jubilé sacerdotal, pour une guérison, une paix retrouvée…
Nous savons d’autre part que la messe n’a pas de prix. Mais dès les origines de l’Eglise, les fidèles ont voulu participer à l’Eucharistie par des offrandes en nature ou en espèces. Elles étaient destinées à assurer les frais du culte, la subsistance des prêtres, la vie de l’Eglise. C’est l’origine de la pratique des « honoraires » de, qui date du VIIIème siècle et qui s’enracine dans l’Ancien Testament où le prêtre recevait une part des sacrifices faits à Dieu. Le prêtre doit toujours pouvoir « vivre de l’autel ». La vie matérielle de l’Eglise et de son clergé repose donc sur cette contribution volontaire des fidèles. Voici les honoraires des messes dans le diocèse de Paris. Pour une messe, l’offrande proposée est à 16 euros. On peut aussi faire célébrer une neuvaine 160 euros (9 messes consécutives pour la même intention) un trentain 500 euros (30 messes consécutives). En aucun cas la grâce reçue ne dépendra de la somme ! Pour demander des messes, il faut s’adresser au secrétariat de la paroisse. Je vous remercie de reprendre cette bonne habitude.
Votre curé, le Père Dominique Chéreau, sv