Nous écoutons ce dimanche le magnifique évangile de la Samaritaine (Jean 4) à qui le Christ donne l’eau vive. « La soif torture les hommes en ce monde, et ils ne comprennent pas qu’ils se trouvent dans un désert où c’est de Dieu que leur âme a soif. Alors nous, disons donc : “Mon âme a soif de toi” » (Saint Augustin)
Oui comme il est beau ce récit où nous découvrons le Christ exténué par la fatigue de la route. Mais malgré cette fatigue, Jésus trouve encore la force d’annoncer la Bonne Nouvelle à cette femme qui était pourtant rejetée par son village. C’est Jésus qui vient à elle quémandant son aide. L’Amour fait les premiers pas. C’est toujours le Christ qui vient à nous le premier, car il a soif de l’amour des hommes. Jésus a soif de notre amour, mais nous, avons-nous soif de Lui ?
Le saint curé d’Ars osait comparer les hommes de son temps à des gens qui meurent de soif alors qu’ils se trouvent à côté d’un ruisseau. Que dirait-il de notre génération ? Nous nous sommes créés des besoins qui masquent nos besoins profonds. Je voyais il y a quelques jours une affiche dans la rue faisant la promotion d’un tout nouveau forfait internet ou téléphonique défiant toute concurrence… Le meilleur forfait est-il capable de nous donner la paix de l’âme ? Cela se saurait…
Nous n’avons pas besoin d’un forfait internet illimité pour vivre, en revanche nous avons besoin de Dieu. Revenons à l’Essentiel, la démarche de nos catéchumènes nous y aide. « Dieu seul suffit » aimait à redire sainte Thérèse d’Avila, essayons de le redire avec elle…
Père Franck Zeuschner, sv.
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