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Chaque semaine nous publions l’éditorial de la feuille paroissiale.
1er octobre 2017
Samedi prochain, en notre église, aura lieu la profession perpétuelle de notre Frère Olivier Lecertisseur dans la Congrégation des Religieux de saint Vincent de Paul. Notre frère répond « OUI » à l’appel du Seigneur. Quelle joie ! Quelle grâce ! Quel cadeau du ciel ! Il a choisi la meilleure part. Il a tout quitté pour acquérir un trésor de grand prix : Jésus-Christ. S’engager définitivement dans la vie religieuse, c’est choisir de vivre de l’Amour chaque jour, c’est remettre à Dieu, concrètement, la barre de sa vie. « Il n’y a pas de plus grande preuve d’amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. » Vous connaissez bien ces paroles de Jésus, la veille de sa passion. Notre frère Olivier donne sa vie pour vous ! Je réalisais qu’avant lui, le P Jean-Luc, le Frère Rémi et moi-même avons tous trois fait notre profession perpétuelle dans cette église. Tous trois déjà nous nous sommes couchés sur le sol en signe de mort au monde et de renaissance à la Vie de Jésus-Christ ressuscité reçue à notre baptême.
18 juin 2017
Après avoir célébré la fête de la Pentecôte la semaine dernière, l’Eglise nous gâte une nouvelle fois en nous donnant de célébrer plusieurs autres solennités. En ce dimanche, c’est vers notre Dieu Lui-même que nous nous tournons. Notre Dieu qui nous dépasse tant et qui nous aime tant. Les non chrétiens se moquent parfois des chrétiens en évoquant le mystère de la Sainte Trinité. Les chrétiens dont la formation doctrinale laisse souvent à désirer ne trouvent souvent pas grand chose à répondre à ces taquineries.
Nous intéressons-nous suffisamment à notre Dieu ? Cherchons-nous vraiment à Le connaître à savoir qui Il est comme nous le ferions naturellement d’un ami ? Recherchons-nous sa présence, sa compagnie ?
4 juin 2017
Non, je vous arrête tout de suite, vous n’y êtes pas du tout si vous pensez que ce titre est un appel à la violence et à la destruction. C’est même l’inverse que nous célébrons ce dimanche avec la belle et grande solennité de la Pentecôte.
Après Noël (fête de l’Incarnation du Seigneur) et Pâques (fête de sa Résurrection qui annonce notre rédemption), la Pentecôte est la troisième célébration capitale de notre année liturgique. Nous relirons toujours avec bonheur le récit de cet événement extraordinaire qui nous est relaté dans le livre des Actes des Apôtres. Jésus est remonté auprès de son Père, dans le Ciel, où II nous attend. Il a envoyé ses disciples en mission. Mais ceux-ci ne sont pas encore partis, car ils attendent… Leur attente n’est pas couardise, elle est espérance confiante car ils attendent l’Esprit Saint promis par Jésus Lui-même. Avec Notre Dame, dans la prière, ils se rendent accueillants, disponibles à la venue de cet Esprit qui va les aider à se surpasser, à porter des fruits prodigieux pour eux et pour le monde entier.
23 avril 2017
C’est la phrase que Jésus répète à trois reprises dans notre évangile du deuxième dimanche de Pâques. C’est peut-être que pour nous essayons au moins de la retenir : « La Paix soit avec vous ! » Ceux à qui s’adresse Jésus ne sont pourtant pas en paix, mais alors pas du tout. Il s’agit des Apôtres les Douze réduit à dix en ce soir de Pâques. Ils font vraiment peine à voir ! Ils ont pour la plupart abandonnée leur maitre au moment de son arrestation, ils se sont enfuis ! Et voilà qu’ils se retrouvent ensemble pour partager leur tristesse abyssale et leur désespérance. Au moins, ils se sont bien enfermés, rien à craindre et puis personne n’est au courant de leur présence en ce lieu.
9 avril 2017
Nous entrons ce dimanche dans la grande semaine sainte où nous sommes invités à suivre Jésus Christ, notre Sauveur dans ces heures terribles et mystérieuses de sa Passion jusqu’à sa résurrection.
SUIVRE ! C’est en effet ce qui nous est demandé. Serons-nous là ? Répondrons-nous présent au rendez vous de Jésus ? Bien sûr, il y a plusieurs façons de le suivre et la liturgie de ce jour nous le montre concrètement. On peut suivre Jésus en l’acclamant comme les foules de Jérusalem jetant leurs manteaux sur le passage de Jésus. Mais on peut aussi suivre le Christ sans amour, comme les mêmes foules, dans la même ville sainte, l’escortant au Calvaire après avoir réclamé sa mort et avoir crié de toutes leurs forces : « A mort ! Crucifie-le ! »
2 avril 2017
En ce cinquième dimanche de Carême, Jésus ne se contente plus de faire naître à la vie divine la femme de Samarie, ni même de rendre la vue à un aveugle de naissance, il va accomplir ce que personne n’osait imaginer, ce à quoi personne ne voulait croire. Il va faire revivre un mort ! « Vous saurez que Je suis le Seigneur, quand j’ouvrirai vos tombeaux et vous en ferai remonter… » ce texte du prophète Ezékiel que nous réentendons ce dimanche prend tout son sens et s’accomplit avec cet épisode de la résurrection de Lazare. Lazare, un illustre inconnu, mais un ami de Jésus. Bien sûr cette résurrection ne sera pas définitive, Lazare mourra de nouveau, mais ce miracle en annonce un autre qui arrivera bientôt : la propre résurrection de Jésus le troisième jour.
26 mars 2017
Contrairement à ce que vous pourriez croire, trouver chaque semaine un titre pour ce petit éditorial, un titre le plus accrocheur possible qui donne envie de lire la suite, n’est pas pour moi chose aisée. Vous pourriez penser que cette semaine j’ai choisi la facilité, et bien non. Ce petit mot est monté spontanément de mon cœur à ma plume pour vous l’offrir en ce jour.
La semaine dernière se sont déroulées les Journées d’Amitié annuelles en faveur de la Paroisse. Une nouvelle fois j’ai été subjugué par la générosité de ceux et celles qui s’affairent à la préparation de ces journées et se donnent sans compter pour leur réussite. C’est l’occasion pour moi de mesurer le beau dévouement que suscitent notre paroisse et le patronage. Nombreux sont les bénévoles qui ont donné sans compter leur temps pour le bon déroulement de ces journées.
19 février 2017
Dimanche soir, sans faire de bruit, alors qu’elle avait quitté la paroisse le 10 octobre dernier et qu’elle venait d’être admise quelques jours plus tôt, à la maison médicale Jeanne Garnier, notre chère Madame Cécile BEAUGRAND est partie pour le ciel.
Nous avons fait notre possible pour vous prévenir, mais certaines personnes n’ont peut-être pas pu être mises au courant. Ses obsèques viennent d’être célébrées en notre église vendredi matin.
C’est une page qui se tourne de l’histoire de la paroisse, une belle page. Après avoir travaillé toute sa vie dans de dures conditions, à l’Intermarché de notre quartier, elle avait droit à une retraite bien méritée. Ce fut l’époque où son premier fils Alexis entra chez les Religieux de saint Vincent de Paul. Elle a alors donné son fils à Dieu avec générosité alors que ce sacrifice était bien dur pour elle.
29 janvier 2017 au 1er janvier 1970
« Quel scandale d’oser affirmer une telle chose ! » L’Église se réjouirait-elle du malheur des hommes ? Une écoute distraite ou partiale de l’évangile des béatitudes que nous entendons ce dimanche pourrait nous le faire croire, mais il n’en est rien, c’est même tout le contraire. Car s’il y a bien quelqu’un qui s’intéresse aux plus démunis et qui veut même les combler de la vraie richesse, c’est le Christ !
Alors, acceptons une nouvelle fois d’accueillir chez nous, dans notre cœur la Parole que Dieu nous adresse aujourd’hui. Cet évangile des béatitudes est en effet le programme du Christ. Nous avons été créés pour le bonheur et celui-ci est à notre portée. Bien sûr aujourd’hui comme à toutes les époques, des hommes et des femmes, même des enfants connaissent sur la terre des existences tragiques. Mystère du mal et de la souffrance ! Mais le vrai bonheur, cette béatitude qui nous est offerte ne sera pas parfaitement accomplie ici bas. Nous nous souvenons de la phrase de la Vierge Marie à Lourdes à la jeune Bernadette Soubirous : « Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse dans ce monde, mais dans l’autre. » Le Seigneur ne joue pas avec nous, il ne nous a pas donné cette existence terrestre pour nous pourrir la vie. Il nous aime trop pour agir ainsi. Oui, il nous aime tellement ! Il veut nous faire partager son bonheur, il nous y invite, mais ne peut nous l’imposer.
22 janvier 2017
C’est l’apôtre saint Paul qui, par ces mots, s’adresse aux habitants de Corinthe. En ce dimanche, où nous sommes invités à prier avec encore plus d’insistance qu’à l’ordinaire pour demander l’unité des chrétiens, nous entendons ces mots que l’apôtre adresse, un peu désabusé il est vrai, aux fidèles fraîchement convertis. Ils étaient divisés et perdaient leurs forces dans ces divisions vaines et stériles. « Chacun de vous prend parti en disant : « Moi, j’appartiens à Paul », ou bien : « Moi, j’appartiens à Apollos », ou bien : « Moi, j’appartiens à Pierre », ou bien : « Moi, j’appartiens au Christ ». Le Christ est-il donc divisé ? Est-ce Paul qui a été crucifié pour vous ? Est-ce au nom de Paul que vous avez été baptisés ? »
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