Privé
Accueil > Vie de la paroisse > Éditorial > Je suis la résurrection et la vie

Adresse postale :
Paroisse NDBC, 140 rue
de Clignancourt
75018 PARIS

Téléphone :
01 46 06 35 41

Courriel :
contact@notredame
dubonconseil.fr

- La paroisse
- Les horaires
- La communauté
- Histoire
- Contactez-nous

Je suis la résurrection et la vie

En ce cinquième dimanche de Carême, Jésus ne se contente plus de faire naître à la vie divine la femme de Samarie, ni même de rendre la vue à un aveugle de naissance, il va accomplir ce que personne n’osait imaginer, ce à quoi personne ne voulait croire. Il va faire revivre un mort ! « Vous saurez que Je suis le Seigneur, quand j’ouvrirai vos tombeaux et vous en ferai remonter… » ce texte du prophète Ezékiel que nous réentendons ce dimanche prend tout son sens et s’accomplit avec cet épisode de la résurrection de Lazare. Lazare, un illustre inconnu, mais un ami de Jésus. Bien sûr cette résurrection ne sera pas définitive, Lazare mourra de nouveau, mais ce miracle en annonce un autre qui arrivera bientôt : la propre résurrection de Jésus le troisième jour.

Chose surprenante, ce miracle, un des derniers du Christ et le plus grand de tous, va signer son arrêt de mort. Et le processus de sa passion est en quelque manière irrémédiablement enclenché par ce signe accompli non loin de Jérusalem.
Les paroles qui accompagnent ce geste sont importantes à retenir : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » Ces paroles adressées à Marthe, une des deux sœurs de Lazare, le Christ les adresse également à chacun et chacune d’entre nous aujourd’hui. Croyons-nous vraiment que Jésus est le Seigneur des vivants et des morts ? Croyons-nous que désormais la mort n’a plus le dernier mot et même qu’elle a, malgré les apparences, déjà perdu la partie ?
Dans deux semaines nous célébrerons une autre résurrection, celle de Jésus Christ, qui elle n’est pas une simple réanimation. Cette résurrection du Christ, qui va pouvoir permettre la nôtre. Comment nous préparons-nous à célébrer la commémoration de notre salut ? Je veux dire concrètement ?
Il nous reste deux semaines pour recevoir le pardon de Dieu, pour redire à Dieu que ce sang qui a coulé sur la Croix à cause de nous n’a pas été versé en vain.
Alors ne tardons pas davantage et faisons tout notre possible pour recevoir le sacrement du pardon, au cours de la Journée du pardon ou à un autre moment.

Belle préparation à Pâques !
Père Franck Zeuschner, sv