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Chaque semaine nous publions l’éditorial de la feuille paroissiale.
24 février 2018
Quel mystérieux épisode ! Acceptons dans un premier temps de nous laisser emporter par l’incompréhension, comme Abraham. Abraham, le Père des croyants, obéit une fois de plus ; aveuglément certes, mais pas bêtement. Dieu lui a donné ce fils, l’enfant de la promesse, attendu depuis si longtemps, son existence-même est une preuve de l’amour et de la tendresse de Dieu. A l’extrême rigueur il serait prêt, non sans un terrible sacrifice, à Lui rendre, à Lui offrir, anticipant les paroles de Job « Le Seigneur a donné, le Seigneur a repris, que le nom du Seigneur soit béni ». (Job 1 v21)
Mais les choses sont encore plus compliquées, dans la tête et dans le cœur d’Abraham. L’épreuve est encore plus forte, c’est dire ! Car Dieu lui demande beaucoup plus, infiniment plus.
18 février 2018
L’expression peut faire peur. Aussi est-il essentiel de la bien comprendre. Il ne s’agit ici aucunement d’un appel à la violence ou à la rébellion. Si nous sommes appelés à prendre les armes, et quelles armes, c’est pour remporter la victoire la plus importante de notre vie, la victoire sur nous-mêmes.
En ce mercredi des cendres nous avons accepté de reconnaître que nous sommes pécheurs, c’est à dire que notre cœur est malade de cette lèpre spirituelle qu’est le péché. Réaliser cela, c’est déjà énorme, et c’est prendre un bon départ pour la sainte quarantaine, comme on appelait auparavant le Carême. Mais nous avons également accepté de voir un peu plus, de contempler, ce Dieu qui nous aime tant, qui nous invite, qui nous supplie de revenir à Lui. Pouvons-nous sereinement regarder le Seigneur en train de pleurer sur nous sans rien changer à nos vies
12 février 2018
Nous acceptons parfois de nous reconnaître pécheurs. Nous y sommes bien forcés quand nous récitons avec foi le « Je vous salue Marie » et que nous estimons que l’expression « pauvres pécheurs » ne vise pas que nos voisins mais tout d’abord, en premier lieu, nous-mêmes. Mais acceptons-nous de nous reconnaître aussi malades ?
Quand nous côtoyons nos frères et sœurs éprouvés dans leur chair, nous sommes certes invités à rendre grâce au Seigneur pour le don de la santé qui nous est fait. S’approcher en effet de ceux qui souffrent est un puissant remède pour moins se plaindre et relativiser nos propres épreuves. Mais, même si nous sommes en bonne santé physique, ne serions-nous pas malades nous aussi ?
3 février 2018
Connaissez-vous Job ? Ce mystérieux personnage de l’Ancien Testament pose dans toute la Bible la question du sens de la souffrance dans le monde. La première lecture de ce dimanche nous le montre révolté face à tout ce qui lui tombe dessus et ne lui laisse aucun répit. Nous ne sommes pas Job, mais chacune de nos vies est marquée par la souffrance, certaines plus cruellement que d’autres, mais personne n’en est indemne. Comment Dieu se situe-t-il dans tout cela ? Se détourne-t-il de nos épreuves comme le prêtre dans la parabole du bon samaritain, voyant l’homme criblé de coups sur la route de Jérusalem à Jéricho ? Change-t-il de trottoir à l’annonce de notre mal ? Comment peut-il permettre tout cela ?
28 janvier 2018
Allez, commençons par une devinette : « Savez-vous qui, dans l’évangile, s’adresse ainsi à Jésus ? » La réponse se trouve au premier chapitre de l’évangile selon saint Matthieu que la liturgie nous fait entendre ce dimanche. Et bien, cela peut surprendre, c’est un esprit impur, un esprit du mal installé chez un homme que Jésus va à la fois délivrer et guérir.
« Et vous, les esprits impurs, vous en pensez quoi ? » pardonnez-moi je vous en prie la forme de cette question à la limite de la désinvolture ou de l’outrecuidance, mais grande est la tentation de croire que ces manifestations de mauvais esprits bien présentes au temps du Christ ne sont vraiment plus de notre temps. Oui, il est facile de croire qu’au XXème siècle, à l’ère du numérique, les démons n’existent plus !
20 janvier 2018
En ce dimanche, il est beaucoup question de chemin, de route. Et il est surtout question d’emprunter, de suivre le chemin que Dieu trace pour nous.
Le prophète Jonas est exemplaire, enfin dans la lecture de ce dimanche… Dieu l’envoie auprès de Ninive pour justement faire remarquer à ses habitants qu’ils se sont écartés de la voie du Seigneur et qu’il leur faut bien vite rebrousser ce chemin qui va les conduire à leur perte. Jonas obéit, il se lève et part. Nous savons, nous, qu’il n’y est pas allé tout de suite et que dans un premier temps il a préféré décider de lui-même du chemin à prendre et partir dans une direction diamétralement opposée à celle indiquée par le Seigneur.
14 janvier 2018
Nous ne pouvons pas écouter cette histoire du jeune Samuel et du prêtre Eli sans être touchés. Dieu s’adresse aux plus-petits, Il s’adresse même à chacun de nous puisqu’Il veut entretenir avec nous une relation d’amitié, une alliance.
Notre vie spirituelle n’est pas un long monologue durant le temps de notre existence terrestre. Pourtant nous oublions bien souvent de nous mettre à l’écoute du Seigneur, préférant le laisser spectateur de ce que nous faisons. « Regarde Seigneur, ton serviteur agis ! Tu vois j’ai fait cela aujourd’hui. Écoute Seigneur, ton serviteur parle ! » Mais nous avons du mal à nous taire un peu, à faire silence pour nous mettre à son écoute.
31 décembre 2017
En ce dimanche, nous sommes invités à regarder ces trois personnes, un père qui, avec toutes ses forces et tout son cœur s’occupe de son épouse et de son nouveau-né loin de leur foyer. Si nous nous approchons davantage, nous voyons que la réalité est toute autre que ce qu’un simple regard rapide pouvait croire. Ce père n’est en fait pas le père mais il a été choisi par Dieu pour prendre soin du Sauveur du monde. La famille, toute famille reste un mystère. C’est pourtant elle que Dieu a choisie pour son Fils mais aussi pour chacun et chacune d’entre nous.
Nous sommes invités à prier pour nos familles, à rendre grâce au Seigneur aussi pour elles en réalisant ce que nous avons reçu par elles.
Nous sommes également invités à braquer les yeux sur l’Enfant-Jésus, à ne jamais le perdre de vue tout au long de cette nouvelle année qui va commencer. Cet enfant, c’est leur force, leur joie c’est la seule richesse de Marie et de Joseph. C’est ce cadeau que Dieu nous fait à Noël.
24 décembre 2017
Le magnifique récit évangélique de la nuit de Noël ne commence pas par : « Il était une fois… » comme les contes de fées ou les belles histoires imaginées qui n’ont jamais existées. Saint Luc qui nous avait prévenu en prenant sa plume pour entreprendre un récit des événements qui se sont accomplis est un enquêteur et un serviteur de la vérité. Aussi, en nous racontant cette histoire extraordinaire de la naissance de Jésus Christ, il a bien soin de nous montrer que cette irruption de Dieu sur la terre se situe à un moment précis du temps et de l’histoire des hommes, au temps de l’empereur Auguste et du gouverneur de Syrie Quirinius, sur un coin précis de la terre, à Bethléem, en Judée.
17 décembre 2017
Comment cela ? Serait-il possible de rater son Noël ? Qu’est-ce qu’un Noël raté ? Une fête de famille où la dinde serait restée trop longtemps dans le four, un repas où l’on aurait omis d’acheter suffisamment de boisson ?
Prenons les choses autrement, qu’est-ce qu’un Noël réussi ? Acceptons de prendre le temps de réfléchir pour répondre. N’évacuons pas de nos pensées tous ceux qui souffrent, je pense par exemple à ces familles endeuillées qui viennent de perdre leur enfant dans ce drame de la circulation et à tous ceux qui souffrent des situations comparables. Comment se remettre d’une telle tragédie, de plus si brusque… Dieu vient-il pour ces personnes aussi ? Que nos prières et notre compassion les rejoignent en ce dimanche.
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