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Un Dieu qui nous veut du bien

L’évangile de ce dimanche ressemble à un reportage, semblable à ceux que nos chaînes de télévision proposent régulièrement. « En immersion totale avec Jésus, nos journalistes ont vécu une journée complète avec le Maître pour vous mener au plus proche possible de l’action. » Vous êtes peut-être friands de ce genre de reportages (je dois confesser que, pour ma part, je craque facilement pour de telles émissions dès qu’elles abordent le quotidien des sapeurs pompiers, des motards de la gendarmerie nationale ou des vétérinaires : merci de ne pas vous moquer !) En revanche nous sommes moins curieux, hélas, pour nous attacher aux pas de Jésus, qui avait pourtant des journées plus que passionnantes. Les évangiles sont justement là pour nous mettre en contact avec Lui. S’ils nous étaient plus familiers, nous ressentirions, à n’en pas douter, cette proximité de Jésus avec nous, avec ce que nous vivons chaque jour.

Le récit de Marc, que nous entendons ce dimanche, traduit fort bien le rythme continuel de Jésus. Il n’arrêtait pas ! Il n’arrête pas de nous faire du bien, de toutes les manières possibles. Il est tout d’abord appelé par Jaïre, chef de synagogue, mais aussi papa bouleversé qui sait qu’il risque de perdre sa fille et qui décide de recourir avec foi à Jésus. Et en chemin, un miracle incroyable, presque à son insu. Cette femme qui n’en peut plus, qui a tenté tout ce qui était possible sur la terre pour se soigner et qui doit finalement se résoudre à accepter qu’il n’y a plus rien à faire à part désespérer. Mais voilà, il lui reste un dernier recours, le Christ ! Elle n’est pas fière certes, mais elle a confiance que Jésus peut la délivrer, et peut-être même lui seul ! Oh , bienheureuse es-tu chère femme hémorragique d’avoir pu entendre un tel compliment de la bouche même de Jésus : « Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal. » Mais voilà que l’enthousiasme est de courte durée la fille de Jaïre vient de mourir. « A quoi bon déranger encore le maître ? » Il n’y a plus de place semble-t-il pour l’espoir, tout est fini ! Mais Jésus s’oppose à cette vision défaitiste : « Ne crains pas, crois seulement. » La suite du récit, où Jésus rendra la vie à cette fillette de 12 ans, montrera à quel point il nous faut accueillir ces paroles au plus intime de nos cœurs.

« Dieu n’a pas fait la mort ! » nous clame le livre de la Sagesse. Il nous veut vivants, d’une vie qui va plus loin que les quelques années que nous passons sur cette terre. « Dieu a créé l’homme pour l’incorruptibilité, il a fait de lui une image de sa propre identité. »
Ne nous arrive-t-il pas de vivre comme si Dieu n’existait pas, comme si nous étions tous seuls, livrés à nous-mêmes dans ce monde ?
Tu es là au cœur de nos vies, et c’est toi qui nous fait vivre ! chantait un cantique de mon enfance. Ayons nous aussi un peu plus confiance en lui.

Père Franck Zeuschner, sv.

Crédit photo : Jean-Michel Penot pour le diocèse de Paris