La Confirmation, comme le Baptême, imprime dans l’âme du Chrétien une marque spirituelle indélébile qu’on appelle le « caractère » ; c’est pourquoi on ne peut recevoir ce sacrement qu’une seule fois dans la vie.
La confirmation est une nouvelle Pentecôte : un don de l’Esprit en vue du témoignage de la foi. L’Esprit accomplit dans les confirmands ce qu’il a réalisé dans les apôtres le jour de la Pentecôte. Le récit de la Pentecôte (Acte des Apôtres 2,1-11) est, le plus souvent, la lecture qui est proclamée au cours de la messe de confirmation.
Pendant l’imposition des mains, l’évêque demande à Dieu de donner en plénitude l’Esprit qui reposait sur son fils Jésus : l’esprit de sagesse et d’intelligence, l’esprit de conseil et de force, l’esprit de connaissance et d’affection filiale et l’esprit d’adoration.
Cette demande est inspirée par un texte du prophète Isaïe (11,2-3) qui décrit les dons que le messie recevra de Dieu. La tradition chrétienne a beaucoup insisté sur les 7 dons de l’Esprit. Mais cette liste n’est pas limitative. Les béatitudes sont aussi des dons de l’Esprit.
De même que les apôtres, remplis de l’Esprit saint à la Pentecôte, se sont mis à annoncer la Bonne nouvelle, de même les dons de l’Esprit à la confirmation appellent au témoignage et donnent l’aptitude au témoignage. Le confirmé témoigne pour bâtir l’Église, il rend témoignage au Christ pour l’édification de son Corps. Le confirmé est appelé à prendre une part active à la vie de l’Église.
Au baptême, qui est le sacrement de la naissance à la vie chrétienne, l’Esprit nous rend enfant de Dieu. A la confirmation, qui est le sacrement de la croissance et de la maturité spirituelle, l’Esprit nous confère une mission. Ainsi, la confirmation est l’achèvement du baptême. » (cf le site « Cybercuré » du diocèse de Nanterre)