Notre Père Yves a accepté de célébrer les messes dominicales, je ne suis donc pas inquiet et je l’en remercie de tout cœur. Ce qui compte c’est qu’il y ait toujours des prêtres pour célébrer la sainte messe à la paroisse et des religieux frères pour témoigner du ciel et diriger nos petites œuvres.
Nous sommes tout à fait dans le thème de notre dimanche des vocations, dimanche où nous relisons le chapitre 10 de l’évangile selon saint Jean, où Jésus se présente comme le bon berger, le seul bon berger de qui tous les autres découlent et dépendent.
Nous sommes encore dans la joie de la béatification de notre Père Henri Planchat, et cette joie n’est pas prête de retomber. Car la joie du ciel, contrairement aux joies de la terre, dure longtemps.
En ce dimanche, commençons d’abord par remercier le Seigneur de nous prodiguer tous ses soins, toutes ses sollicitudes, toutes ses tendresses, toutes ses grâces par les sacrements de son Eglise. Nous risquerons toujours d’être des ingrats, des enfants gâtés face aux trésors dont le Seigneur veut nous combler, ils nous dépassent tellement. Dieu nous aime tant ! Et nous ne le réaliserons complètement jamais sur cette terre. Ce constat est essentiel, car sinon, nous ne comprenons pas pourquoi nous aurions besoin du ministère sacerdotal. Ce ne sont que les gens malades qui ont besoin du médecin…
Alors demandons avec insistance et avec confiance de saintes et nombreuses vocations de Pères et de Frères. Si les jeunes savaient comme il est bon et doux de donner sa vie au Seigneur. Comme le disait le pape Benoit XVI lors des JMJ de 2005 : « N’ayez pas peur du Christ ! Il n’enlève rien et il donne tout. Celui qui se donne à lui reçoit le centuple. Oui, ouvrez, ouvrez tout grand les portes au Christ – et vous trouverez la vraie vie. »
Père Franck Zeuschner, sv
Crédit photo : Marie-Christine Bertin (diocèse de Paris)