Comment ne pas s’émouvoir devant tout ce qu’on entreprend pour sauver Serge, condamné à mort en Indonésie pour trafic de drogue ? Comment encore ne pas être touché en pensant à Michaël, champion automobile, dans un état grave depuis plus d’un an et demi, suite à un terrible accident de ski ? Oui il est beau de voir comment on peut se mobiliser ainsi pour la cause de la vie !
Mais pourquoi alors, perd-on cette noble énergie, ce bon sens, quand il s’agit de laisser Vincent en vie ? Chaque vie n’a-t-elle pas un prix inestimable et encore plus la vie des innocents, des petits, des faibles ?
Les évêques de France nous invitent à la pudeur et à la prière après nous avoir invité à la réflexion. En effet ne nous laissons-pas rejoindre par la colère, mais pas non plus envahir par la bêtise de penser comme le prêt à penser de notre poste de télévision.
Alors oui, prions pour la cause de la Vie, du respect de toute vie humaine si chétive soit-elle. Pourquoi ne pas dire chaque jour au moins une dizaine de notre chapelet, plus si affinité, pour que la vie soit respectée dans notre pays et dans les pays en guerre où des petits, des innocents souffrent et meurent tous les jours ? La solennité de l’Assomption où nous fêterons la patronne de la France nous invite à remettre avec énergie et confiance cette cause entre les mains de Notre Dame.
Père Franck Zeuschner, sv