La liturgie de ce dimanche met sur nos lèvres ce même mot : Viens ! Nous l’entendons dans les tous derniers mots de la Bible, dans le livre de l’Apocalypse de saint Jean. Ces mots sont un véritable cri. Le cri de l’assoiffé qui n’en peux plus, le cri du prisonnier qui attend sa libération, le cri de l’amoureux qui ne peut vivre plus longtemps éloigné de l’être aimé.
Si vous êtes attentifs à la liturgie, vous remarquerez que ce mot que nous sommmes invités à répéter inlassablement durant cette neuvaine à l’Esprit Saint préparatoire à la Pentecôte, se trouvait déjà sur nos lèvres et en
nos cœurs durant le temps de l’Avent et tout particulièrement d’une manière très forte durant la semaine préparatoire à Noël.
Le contenu de notre foi n’est pas si compliqué. Ce n’est pas devant la difficulté que nous butons, mais devant la simplicité qui nous déconcerte et que nous pouvons hélas refuser.
La vie chrétienne, ce n’est pas un schéma intellectuel à comprendre ou à intégrer, mais c’est une histoire d’amour. Une histoire magnifique où Dieu a l’initiative, où Il nous aime le premier. Mais une histoire où il attend notre réponse.
Au cours de la célébration de ce mystère pascal, Dieu nous a montré à quel point Il nous aimait. Nos cœurs en ont été, je l’espère, durablement touchés.
Dans ce passage de l’Apocalypse, ces mots sont ceux du Christ mais il aimerait tant les voir sur nos lèvres et nous entendre à notre tour, remplis de l’Esprit saint, pouvoir lui dire : « Viens, Seigneur Jésus ! »
Père Franck Zeuschner, sv