Quand on voit tout le chemin parcouru par Jésus pour nous rejoindre et nous sauver, Lui qui quitte le ciel pour descendre au plus bas sur la terre, on se dit que nous serions bien légers si nous refusions de parcourir notre propre chemin vers Jésus. Ce propre chemin, qu’Il ne peut en effet parcourir à notre place, c’est un pas, un petit pas, un seul ! Certes nous portons parfois des épreuves bien lourdes, mais nous n’allons pas être cloués sur la Croix, alors que peut-être, pardon, nous le mériterions… Car pourquoi Jésus aurait fait tout cela ? Soyons sérieux, ce n’est pas pour rire qu’Il nous aime et qu’Il a subi tout cela. Ce n’est pas pour nous épater, nous éblouir, c’est pour nous arracher à la mort éternelle. Je sais qu’il n’est pas toujours très populaire de parler ainsi. Jésus, Lui-même, n’a pas recherché à plaire aux hommes.
Alors, allons-nous faire ce pas, qui consiste à nous jeter dans les bras, dans le Cœur de Dieu en cette fin de Carême ? Voilà la vraie question. Il nous attend les bras grands ouverts. Allons-nous Le laisser attendre plus longtemps ?
La Journée du Pardon à la paroisse approche. Que nous y participions ou non, il nous faut nous organiser pour recevoir le sacrement du Pardon avant Pâques, quelque part, et accueillir Jésus mort et ressuscité, présent dans l’Eucharistie par une belle communion. Les obstacles nous semblent peut-être infranchissables. Ils peuvent l’être pour nous, mais pas pour Dieu, pour qui rien n’est impossible.
Père Franck Zeuschner, sv
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