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Un bien bel Anniversaire !

Ce dimanche, c’est la fête à la paroisse ! Tout d’abord bien sûr, parce que comme chaque dimanche nous fêtons la Résurrection de Jésus Christ, sa victoire sur la mort qui annonce la nôtre. Toutes les autres vraies joies découlent en quelque sorte de celle-ci, de cette incroyable nouvelle qui nous réjouit depuis près de 2000 ans et qui change notre vie. C’est pour cela que la messe dominicale est le cœur de notre vie paroissiale, tout part de là, tout en découle. Qu’on vienne à la paroisse pour se préparer à un sacrement, pour recevoir une aide, pour prier en secret, pour recevoir une formation, pour se détendre, rencontrer les autres, s’il n’y avait pas la messe du dimanche, notre paroisse n’existerait pas et n’aurait rien à offrir.

Aujourd’hui, l’association Clément Myionnet célèbre ses 10 ans d’existence ! Clément Myionnet, savez-vous qui est cet homme dont vous entendez si souvent le nom ? Voici son portrait, c’est le premier frère de saint Vincent de Paul qui a fondé notre Congrégation religieuse avec Jean-Léon LE PREVOST et Maurice MAIGNEN. Une belle figure d’homme totalement donné à Dieu et aux pauvres Cette association paroissiale a été créée pour soulager les misères des plus petits, des plus faibles de notre quartier. Le bien ne fait pas de bruit, c’est bien connu. Fondée par le Père CHEREAU et M & Mme FAIVRE, l’association Clément Myionnet en a accueilli des personnes, elle en a nourri, elle en a vêtu ! Chaque semaine, dans la discrétion… Quelle fierté pour notre paroisse ! Quelle richesse ! J’en profite pour remercier au nom de tous les paroissiens les bénévoles, trop peu nombreux hélas, qui se dévouent si généreusement, inlassablement chaque semaine. Puissent-ils entendre Jésus leur dire en les accueillant « Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. »
Mais nous aussi puissions nous entendre dès aujourd’hui l’appel pressant de Jésus, c’est le cri des pauvres, le cri de notre sœur la terre que nous n’entendons guère, ressemblant au riche de notre évangile ne réalisant même plus la présence du pauvre Lazare mourant de faim à sa propre porte. Il ne s’agit pas de culpabiliser quiconque, il s’agit de ne pas tomber dans un sommeil mortel.

Père Franck Zeuschner, sv