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Un Dieu qui se penche sur nos misères

La première lecture de ce dimanche, extraite du livre de Job, peut paraître scandaleuse et même sembler inviter au désespoir : « Vraiment la vie de l’homme sur la terre est une corvée (…) depuis des mois je n’ai en partage que le néant, je ne compte que des nuits de souffrance. »

Waouh ! Comme elles sont fortes et hurlantes ces paroles jaillies du plus intime du cœur de l’homme. Et ces paroles se trouvent dans la Bible ! Oui le mal existe et est même bien présent, oui il peut même sembler qu’il ait le dernier mot. Le livre de Job est un des plus grands livre de la Bible, 42 chapitres ! Il ose aborder le thème qui taraude le cœur de chaque homme, le thème de la souffrance, le problème du mal ou plutôt le mystère du mal et de la souffrance humaine. Il ne s’agit nullement d’un traité philosophique ou théologique qui entrainerait son lecteur dans une quelconque démonstration rationnelle. Non ! Le livre de Job ne donne pas d’explication à la souffrance. Mais il indique un chemin : ne pas retenir nos cris et tenir fort la main que Dieu nous tend.

Pour mieux comprendre que Dieu est vraiment un Père qui prend soin de tous ses enfants, il envoie son fils Jésus. Alors, regardons le Christ ! Regardons-le dans notre évangile de ce dimanche. Il n’arrête pas ! Toute sa vie est consacrée à faire du bien, à nous faire du bien. Il n’est pas aveugle, ni sourd à nous souffrances de toutes sortes. Ce qui nous fait souffrir, l’atteint également. Et il ne reste pas les bras croisés, comme un simple spectateur de nos misères humaines. Il nous rejoint sans cesse, toujours et partout ! Il va continuellement à la rencontre de l’humanité souffrante : la belle-mère de Simon, et le soir venu on lui amène tous ceux qui étaient atteints d’un mal quelconque. Il n’agit jamais sans le consentement des personnes. Prendre soin, pour lui c’est aussi répondre à une démarche des malades ou de leur entourage. Prendre soin, c’est aussi réduire la distance : « il la prit par la main ».

Comment recevons-nous ce récit de saint Marc ? Simplement comme une pieuse histoire, proche du conte de fées ? C’est ainsi que nous considérons les évangiles ? Non, la véracité et l’authenticité de ces écrits sont essentielles pour nous et en même temps nous allons plus loin. Ces récits de guérisons qui ont déjà eu lieu sont là pour nous rappeler, nous assurer qu’aujourd’hui encore, dans nos vies, le Seigneur est présent et il agit. « La ville entière se pressait à ses portes » précise notre évangile. On imagine sans peine, l’enthousiasme, la fougue de ceux qui se pressent vers Jésus. Ils attendent tout du Christ !

Deux événements approchent qui vont nous donner l’occasion de nous jeter dans les bras de Jésus. Tout d’abord, samedi prochain, la célébration communautaire du sacrement des malades, pour les personnes concernées et demandeuses, et puis pour toute l’Eglise l’entrée dans le saint Carême, clin d’œil du calendrier, il tombe cette année le jour de la Saint Valentin. C’est comprendre que notre relation avec le Christ, notre vie avec Lui est avant tout une histoire d’amour, non pas un beau roman, mais une belle histoire !

Père Franck Zeuschner, sv.

Crédit photo : Michael Morse (Pexels)