Ce temps du Carême, véritable retraite spirituelle de notre année, nous invite à la suite de Jésus, à tourner nos regards et nos cœurs vers les réalités d’en haut. Paul nous lance le même appel pressant : Pour beaucoup de gens : « Leur dieu, c’est leur ventre, et ils mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte ; ils ne pensent qu’aux choses de la terre. Mais nous, nous avons notre citoyenneté dans les cieux. »
Voilà déjà dix jours que nous sommes dans le temps du carême, nous avons accompli le quart du chemin. Il est temps de remettre au Seigneur tout ce qui nous occupe, tout ce qui nous inquiète. Mais croyons-nous vraiment qu’en acceptant de prendre sa Croix, Jésus a voulu ainsi nous aider à porter les nôtres ?
Le contexte international, l’échéance des élections présidentielles en notre pays devraient nous inviter à regarder davantage le ciel, à nous tourner davantage vers Dieu. Se lamenter sur la guerre c’est une chose, mais que faisons-nous concrètement ? En tant que chrétiens, commençons-nous tout d’abord par prier pour ces populations en grande souffrance ?
Oui, suivons Jésus sur la montagne, acceptons de le regarder, Le contempler dans sa gloire pour mieux réaliser sa Présence dans nos épreuves.
Père Franck Zeuschner, sv
Crédit photo : Mathilde de Brunier pour le diocèse de Paris