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Que nous veux-tu Jésus de Nazareth ?

Allez, commençons par une devinette : « Savez-vous qui, dans l’évangile, s’adresse ainsi à Jésus ? » La réponse se trouve au premier chapitre de l’évangile selon saint Matthieu que la liturgie nous fait entendre ce dimanche. Et bien, cela peut surprendre, c’est un esprit impur, un esprit du mal installé chez un homme que Jésus va à la fois délivrer et guérir.
« Et vous, les esprits impurs, vous en pensez quoi ? » pardonnez-moi je vous en prie la forme de cette question à la limite de la désinvolture ou de l’outrecuidance, mais grande est la tentation de croire que ces manifestations de mauvais esprits bien présentes au temps du Christ ne sont vraiment plus de notre temps. Oui, il est facile de croire qu’au XXème siècle, à l’ère du numérique, les démons n’existent plus !

De même, un prêtre qui ose parler du Mal, du Malin, court un grand danger. Il risque d’être pris pour un illuminé. Il s’agit donc de garder la tête froide pour ne pas tomber dans un des deux grands écueils qui nous guettent quand nous parlons du Malin. Le premier écueil est de le voir partout, ce qui serait en effet malsain, mais le second qui est tout autant regrettable, serait de ne le voir nulle part…
Nous arrive-t-il de regarder au plus intime de notre cœur ? N’y aurait-il pas des zones d’ombre, que Jésus veut justement dissiper par sa Lumière ? Il ne s’agit pas de se décourager mais bien au contraire d’accepter de se laisser sauver par le Christ qui est venu pour cela dans le monde. « Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.  » C’est un peu l’esprit de notre monde qui n’a besoin de rien, ni de personne surtout pas d’un sauveur, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes…
N’ayons pas peur de Jésus qui ne vient pas pour nous perdre mais bien au contraire pour nous sauver, c’est-à-dire nous libérer de tout ce qui nous entrave et nous rend dépendant, de tout ce qui nous rend malheureux.

Père Franck Zeuschner, sv