Zélie ne sera connue que plus tard, grâce à sa correspondance familiale. C’est une femme active, fabricante de point d’Alençon, procurant du travail à dix-huit ouvrières, qu’elle « aime comme sa propre famille ».
Les deux époux sont très unis et consacrent un temps quotidien à la prière partagée. Quatre de leurs neuf enfants meurent en bas âge. Ils transmettent à leurs cinq autres filles une foi paisible, humble et ardente et aident ceux qui sont dans le besoin. Louis, horloger-bijoutier à Alençon, fréquentait un cercle réfléchissant aux obligations sociales des employeurs. Après son mariage, il secondera son épouse dans la direction de la fabrique. Zélie décédera à 46 ans d’un cancer. Louis se révèle père attentif et consent au projet
de vie religieuse de ses filles. Après l’entrée de Thérèse au Carmel, commence pour lui l’épreuve de la maladie (troubles neuro-psychiatriques).
Pendant les rémissions, il s’occupe des malades qui l’entourent.
A travers leur vie conjugale, familiale et professionnelle, Louis et Zélie ont fait de leur vie quotidienne quelque chose d’héroïque, et de l’héroïsme quelque chose de quotidien. Ils constituent donc un point de repère pour les époux et pour chaque famille chrétienne.
Père Dominique Chereau, sv
votre curé