Nos sociétés ont méthodiquement évacué Dieu et elles semblent s’étonner que les fruits de sa présence disparaissent de la surface de la terre. Ce feu de l’Amour que Jésus est venu apporter sur la terre ne serait-il pas une espèce en voie de disparition, d’extinction ? Ne serait-il pas enfin temps que nous nous alarmions de ce désastre et que nous fassions tout notre possible pour éviter une telle tragédie ?
Près de 2000 ans après la naissance de Jésus Christ à Bethléem, nous faisons le même constat : « Il est venu chez les siens, et les siens ne l’ont pas reçu. » (Jean 1 v11). Mais les siens, ce ne sont pas seulement les autres… c’est aussi et peut-être même avant tout chacun et chacune de nous. Comment allons-nous Le recevoir, l’accueillir cette année à Noël ? Décorer sa maison, mettre le sapin, la crèche, c’est très bien. Mais ce qui intéresse ce petit Enfant, ce divin Enfant qui vient et qui nous rejoint, c’est notre cœur. Allons-nous L’accueillir là où Il veut venir pour se réfugier dans le fond de notre cœur ? Acceptons de répondre à cette question, ne nous mentons pas à nous-mêmes, ne nous mentons plus à nous-mêmes…
« L’Amour n’est pas aimé » disait en pleurant Saint François d’Assise. Mais l’Amour nous aime pour que nous puissions justement L’aimer.
Cette semaine nous est proposée, offerte cette belle journée du Pardon. Je vous invite frères et sœurs à ne pas faire la fine bouche. N’attendez pas que vos prêtres soient parfaits pour en profiter, ce serait je pense une erreur fatale. Les rescapés du Titanic ont-ils refusé de monter dans la chaloupe de sauvetage qui leur était proposée sous prétexte que la penture était écaillée ou qu’ils avaient le mal de mer ?
Ouvrons nos cœurs pour accueillir le Salut et la Joie d’un cœur uni au Christ.
Père Franck Zeuschner, sv