Ainsi, dès l’ouverture du Concile, l’Église a été conduite à faire au grand jour son aggiornamento, c’est-à-dire sa « mise à jour » ! Paul VI, à la fin des quatre sessions conciliaires, déclarait dans son style si expressif : « Le Concile a mis tout à la fois en évidence et à l’épreuve la vitalité de l’Église. » On ne peut penser à l’une sans penser à l’autre. Une Église capable de témoigner de l’absolu de Dieu au sein des solidarités humaines.
Quant à Jean-Paul II, il fut d’abord l’évêque le plus appliqué à diriger durant dix ans à Cracovie son synode diocésain sur un Concile qu’il avait vécu intensément. Devenu pape, il institua fin 1985 un synode extraordinaire pour voir ce que l’Église avait fait de son Concile, vingt ans après. A la fin du Jubilé de l’an 2000, il n’hésita pas à présenter le Concile comme une « boussole fiable », par temps de brume ou de tempêtes.
_Et pour Benoît XVI, nous ne pouvons douter de sa fidélité tenace : « Le Concile n’est pas un refuge où s’installer confortablement et oublier la route. Il est un nouveau départ. »
Père Dominique Chereau, sv
votre curé