J’espère ne choquer personne en citant ici René Goscinny dont l’humour est précieux pour savoir parfois rire de soi-même et revenir à l’essentiel. Je n’ai rien contre la fête, bien au contraire, mais il ne faut pas confondre spiritueux et spirituel et ce dernier est souvent le grand oublié de notre Noël. Nous sommes ultra-connectés et nous nous retrouvons souvent seuls oubliant qu’Il est venu pour être avec nous, pour toujours.
Comme je suis triste chaque année quand j’entends des enfants du catéchisme me confier, gênés, au retour des vacances de Noël : « A Noël on a pas eu le temps d’aller à la messe. » Alors n’oublions pas l’Essentiel, sinon la fête aura un arrière-goût amer. Certes Noël est la fête de la famille, mais nos familles de la terre ne seraient rien sans Dieu. Bien sûr, nous ne sommes pas des saints, mais nous ne sommes pas des païens non plus. Sans le Christ, nous ne pouvons rien faire, sans le Christ, nous ne pouvons pas vivre. La Fête de Noël ne s’inscrit pas dans un événementiel qui ne dure que 24 heures par an. La Fête de la Nativité de Jésus Christ nous apporte le secret de la joie qui dure.
Il vient chez les siens, par pitié, recevons-le tous au plus intime de notre cœur, de notre vie en donnant à Jésus sa place, toute sa place, dans notre Fête de Noël.
Bonne préparation spirituelle à Noël !
Père Franck Zeuschner, sv