L’Evangile de ce dimanche nous fait réentendre les trois paraboles de la miséricorde : la brebis égarée, la pièce d’argent perdue et le fils prodigue. Nous ne devrions pas nous lasser de lire et de relire ce chapitre 15ème de saint Luc, car nous y découvririons toujours un peu plus la profondeur de l’amour de Dieu pour nous. L’amour de Dieu est plus grand que notre péché, infiniment plus grand, c’est dire ! Nous nous souvenons de ces paroles Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, Docteur de l’Eglise :
« Moi si j’avais commis tous les crimes possibles
Je garderais toujours la même confiance
Car je sais bien que cette multitude d’offenses
N’est qu’une goutte d’eau dans un brasier ardent. »
Oui, Dieu est plus puissant à nous faire du bien que nous à Lui faire du mal ou à nous faire du mal.
Cette formidable découverte n’est bien sûr pas une invitation à L’offenser sans ambages ! Bien au contraire, comment en contemplant notre Dieu les bras grands ouverts, pourrions-nous résister plus longtemps ? Engouffrons-nous vite dans ces bras qui nous attendent, dans ce Cœur où une place nous est spécialement réservée ! Partageons la Joie de Dieu, cette joie à laquelle nous avons du mal à croire, parce que nous avons du mal à croire que Dieu puisse nous aimer à ce point, non pas à notre mesure mais à sa mesure à Lui :
« Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue ! »
« Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la pièce d’argent que j’avais perdue ! »
« Vite, (…) mangeons et festoyons, car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. »
Père Franck Zeuschner, sv.
Crédit photo : Adrien Olichon (Pexels)