Privé
Accueil > Vie de la paroisse > Éditorial > La réponse de Dieu : sa miséricorde

Adresse postale :
Paroisse NDBC, 140 rue
de Clignancourt
75018 PARIS

Téléphone :
01 46 06 35 41

Courriel :
contact@notredame
dubonconseil.fr

- La paroisse
- Les horaires
- La communauté
- Histoire
- Contactez-nous

La réponse de Dieu : sa miséricorde

La première lecture de ce dimanche, extraite du livre de l’Exode, est un résumé de cette longue période, quarante ans, que le peuple d’Israël a passée dans le désert, en marche vers la Terre promise. Il s’en est passé des choses pendant toutes ces années ! Beaucoup d’infidélités de la part du peuple. Ils se sont tournés vers d’autres dieux, ils ont murmuré contre le Seigneur, voire même l’ont abandonné. Comme dans toute histoire d’amour, la trahison fait très mal à celui qui continue d’aimer.

Et Celui qui continue d’aimer, inlassablement, c’est Dieu ! Certes il n’est pas dupe et sait bien à quoi s’en tenir sur l’amour des hommes à son égard. Mais il veut encore et toujours y croire. Oui, il croit à notre amour pour lui. Il ne nous traite pas selon nos mérites mais plutôt selon la richesse de sa miséricorde. Tel est notre Dieu !

L’Evangile de ce dimanche nous fait réentendre les trois paraboles de la miséricorde : la brebis égarée, la pièce d’argent perdue et le fils prodigue. Nous ne devrions pas nous lasser de lire et de relire ce chapitre 15ème de saint Luc, car nous y découvririons toujours un peu plus la profondeur de l’amour de Dieu pour nous. L’amour de Dieu est plus grand que notre péché, infiniment plus grand, c’est dire ! Nous nous souvenons de ces paroles Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, Docteur de l’Eglise :

« Moi si j’avais commis tous les crimes possibles
Je garderais toujours la même confiance
Car je sais bien que cette multitude d’offenses
N’est qu’une goutte d’eau dans un brasier ardent. »

Oui, Dieu est plus puissant à nous faire du bien que nous à Lui faire du mal ou à nous faire du mal.

Cette formidable découverte n’est bien sûr pas une invitation à L’offenser sans ambages ! Bien au contraire, comment en contemplant notre Dieu les bras grands ouverts, pourrions-nous résister plus longtemps ? Engouffrons-nous vite dans ces bras qui nous attendent, dans ce Cœur où une place nous est spécialement réservée ! Partageons la Joie de Dieu, cette joie à laquelle nous avons du mal à croire, parce que nous avons du mal à croire que Dieu puisse nous aimer à ce point, non pas à notre mesure mais à sa mesure à Lui :

« Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue ! »
« Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la pièce d’argent que j’avais perdue ! »
« Vite, (…) mangeons et festoyons, car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. »

Père Franck Zeuschner, sv.

Crédit photo : Adrien Olichon (Pexels)