Les événements de nature économique qui se produisent au XIXe siècle ont des conséquences sociales, politiques et culturelles explosives. Les structures sociales séculaires sont bouleversées par la Révolution industrielle : cela entraîne de graves injustices. L’Eglise par la voix des papes va produire des lettres (encycliques) pour que la dignité de la personne humaine soit respectée. Il faut, dit le Compendium, que « chacun considère son prochain, sans aucune exception, comme un autre lui-même, qu’il tienne compte avant tout de son existence
et des moyens qui lui sont nécessaires pour vivre dignement. Il faut que tous les programmes sociaux, scientifiques et culturels, soient guidés par la conscience de la primauté de chaque être humain ».
Cet ensemble de conditions sociales qui favorisent le développement intégral de la personne s’appelle le « Bien commun ». A la suite de cet enseignement, un grand mouvement social catholique va se mettre en place pour faire voter des lois qui protègent les ouvriers et limitent le travail des enfants. Jean-Paul II et Benoît XVI ont finalement contribué à parfaire cette doctrine qui, lorsqu’elle est appliquée, est bénéfique à l’ensemble de la société.
Père Dominique Chereau, sv
votre curé