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La faim de Dieu

Nous terminons ce dimanche nos grandes fêtes de la foi par la première communion de 29 de nos enfants et jeunes. Ce dimanche, nous célébrons le Don inestimable du Seigneur à son Eglise : le Saint Sacrement ! Le Corps et le Sang du Seigneur, sous les espèces eucharistiques ! Il ne pouvait pas nous donner davantage qu’en se donnant Lui-même. C’est le propre de l’amour d’inventer l’impossible pour rejoindre l’être aimé. DIEU NOUS AIME ! Une nouvelle fois, tout est là ! C’est pour cela qu’il a fait tout cela pour nous, qu’Il nous a donné la vie tout d’abord, qu’Il nous a envoyé un Sauveur à Noël, qu’Il est mort et ressuscité pour nous. Ne cherchez pas d’autre cause, d’autre raison à tout cela, vous n’en trouverez pas.

Déjà, Jeudi saint nous avons fait mémoire et rendu grâce pour ce cadeau que Jésus fait à son Église. Ce dimanche, en un climat moins dramatique mais beaucoup plus festif nous chantons notre joie : « Comment rendrais-je au Seigneur tout le bien qu’il m’a fait ? »
La première communion de nos enfants nous rappelle notre propre première communion. Vous en rappelez vous ? Vous rappelez-vous du lieu, de la date précise ? Vous rappelez-vous de la joie qui a envahie votre cœur à ce moment-là ? C’est la joie de Noël. Notre Dieu n’est pas loin de nous, de nos préoccupations, de nos épreuves, il est là, tout proche de nous, avec nous, au cœur de nos vies. La joie du monde se trouve dans le mystère eucharistique. Cette petite hostie porte avec elle le secret du bonheur du monde. Approchons-nous avec un cœur renouvelé de ce sacrement. Si nous recevons le Corps du Christ avec amour, alors chaque communion est comme notre première communion. Que la joie de ces enfants ce matin nous interpelle, ils sont pour nous des signes et nous montrent le remède à la faim du monde. Car si les habitants de notre monde ne mangent pas toujours à leur faim, notre monde a faim de Dieu ! Dieu seul est capable de combler nos aspirations profondes. Le miracle de la multiplication des pains que nous rapporte notre évangile nous le rappelle.

Père Franck Zeuschner, sv