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La Coupe du monde

Je me suis toujours réjoui de voir les gens heureux, faire la fête. Ces jours-ci, maquillés aux couleurs de la France, des visages souriants arpentent les trottoirs ensoleillés de Paris. Tant qu’il n’y a pas d’excès et que l’ambiance reste bon enfant, c’est assez sympathique.
Si cet engouement n’est certes pas, et heureusement, comparable à celui des foules de l’antiquité se pressant dans les arènes pour voir s’entretuer les gladiateurs ou se faire dévorer les chrétiens par les fauves, je me dis quand même que beaucoup passent à côté du vrai bonheur. J’ai vu des adultes pleureur parce que leur équipe était éliminée de la compétition. Pleurent-ils également devant chaque enfant qui meurt, chaque innocent qui souffre, devant toutes les injustices et les atrocités de notre monde ? Une victoire de foot est-elle suffisante pour apporter la joie au monde ?

Vous ne le savez peut-être pas, mais le mois de juillet est un mois dédié dans l’Eglise au Précieux Sang du Christ. (Comme par exemple, mars est le mois de saint Joseph, mai le mois de Marie, juin celui du Sacré Cœur de Jésus et octobre le mois du Rosaire). Jésus a versé son Sang pour nous, pour toute l’humanité sans exception. « J’ai versé telles gouttes de sang pour toi » fait dire à Jésus Blaise Pascal dans son Mystère de Jésus. Comme nous sommes bien souvent légers face au poids de l’Amour du Seigneur pour nous. Pourquoi ne pas profiter de ce mois de juillet où le rythme est quand même un peu plus tranquille pour essayer de nous rendre un peu plus à la messe en semaine. Elle dure 30 minutes et peut rapporter beaucoup.
Se détendre c’est bien, c’est même indispensable et ces moments de convivialité nous rapprochent également les uns des autres dans un climat d’amitié. Mais pourquoi donc sommes nous si avares de notre temps pour Dieu ? Lui qui nous a donné chacune des quelques trois milliards de secondes de notre existence.
En ces vacances, donnons du temps à Dieu. Son sang répandu pour laver nos péchés, son Sang présent à chaque messe dans le calice, ne serait-ce pas cela la vraie Coupe du monde ?

Père Franck Zeuschner, sv