Le mot « confession » indique seulement l’aveu des péchés sans suggérer le pardon. Le terme « pénitence » évoque l’expiation, la mortification. Il est insuffisant pour exprimer le pardon des péchés. Le mot « réconciliation » (utilisé depuis le concile Vatican II ) exprime l’essentiel, qui est le pardon de Dieu dans la rencontre. L’expression « sacrement du pardon » convient aussi tout à fait.
Le symbole central du sacrement du pardon est la rencontre entre le prêtre et le pénitent. Le pape Jean-Paul II dans sa lettre aux prêtres sur le sacrement de réconciliation commente la rencontre de Jésus avec Zachée. Il demande aux prêtres que le ministre du pardon, signe de Dieu Père, incarne pour le pénitent le visage du Bon Pasteur à travers le visage et la voix du confesseur. La rencontre personnelle entre le confesseur et le pénitent est donc la forme ordinaire de la réconciliation sacramentelle et l’absolution collective a un caractère exceptionnel.
L’absolution pardonne les péchés, mais elle fait plus que d’effacer, de pardonner le péché. Elle opère une transformation, elle nous donne une grâce, une force qui nous libère de l’esclavage du péché. St Paul montre en effet que nous qui étions pécheurs et esclaves du péché, nous sommes non seulement pardonnés de nos péchés, mais affranchis du péché par le Christ.
Vous aurez donc la possibilité de venir recevoir ce sacrement, le MARDI 14 DECEMBRE en cette journée du Pardon entre 12h et 21h. Quatre prêtres se tiendront à votre disposition derrière une petite table et vous pourrez discuter avec eux et/ou recevoir le sacrement de réconciliation. N’est-ce pas une merveilleuse manière de nous préparer à la grande fête de la Nativité ?
Votre curé, le Père Dominique Chéreau, sv