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Je viens

Le temps liturgique de l’Avent met sur nos lèvres un mot que nous ne cessons de prononcer, tant nous n’en pouvons plus : «  Viens ! » Oui viens Seigneur, ne tarde plus, viens nous sauver car sans toi, tout s’écroule, sans toi c’est la mort assurée. « Venez divin Messie, nous rendre espoir et nous sauver ! » aimons-nous chanter de tout notre cœur. Tout au long de cette semaine préparatoire à Noël, les grandes antiennes «  Ô  » de l’office des vêpres nous ont permises de détailler notre demande. Ces antiennes, que l’Église romaine chantait déjà avec une grande solennité au temps de Charlemagne, commencent toutes par l’interjection O : O Sagesse, O Adonaï et Chef de la maison d’Israël, O Rameau de Jessé, O Clé de David, O Soleil de justice, O Roi des nations, O Emmanuel. Après cette interpellation au Seigneur avec un titre différent, chaque antienne l’invite pressement à venir sans plus tarder.

Viens, Seigneur, nous enseigner le chemin de la prudence ! (le 17 décembre)
Viens, Seigneur, nous délivrer par la vigueur de ton bras. (le 18 décembre)
Viens, Seigneur, délivre-nous, ne tarde plus. (le 19 décembre)
Viens, Seigneur, et arrache les captifs établis dans les ténèbres et la nuit de la mort. (le 20)
Viens, Seigneur, illuminer ceux qui habitent les ténèbres et l’ombre de la mort. (le 21)
Viens, Seigneur, viens nous sauver. (le 22)
Viens nous sauver, Seigneur, notre Dieu. (le 23)

Alors, à force d’avoir ce mot sur nos lèvres : «  Viens !  » l’avons-nous également enfin inscrit au plus intime de notre cœur ? Avons-nous vraiment hâte qu’Il vienne et nous rejoigne ? Que les quelques heures qui nous restent avant les célébrations de la Nativité de notre Seigneur soient consacrées prioritairement à cette préparation spirituelle, c’est la principale. Ne nous mentons pas à nous mêmes en nous affairant aux préparatifs matériels et en oubliant l’essentiel. Nous risquerions de ne pas entendre la douce voix, la petite voix de cet enfant couché sur la paille, qui s’adresse à nous et qui nous dit en nous regardant dans les yeux : « Je viens, je suis là, je suis venu pour toi ! »

Père Franck Zeuschner, sv.