Chose surprenante, ce miracle, un des derniers du Christ et le plus grand de tous, va signer son arrêt de mort. Et le processus de sa passion est en quelque manière irrémédiablement enclenché par ce signe accompli non loin de Jérusalem.
Les paroles qui accompagnent ce geste sont importantes à retenir : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » Ces paroles adressées à Marthe, une des deux sœurs de Lazare, le Christ les adresse également à chacun et chacune d’entre nous aujourd’hui. Croyons-nous vraiment que Jésus est le Seigneur des vivants et des morts ? Croyons-nous que désormais la mort n’a plus le dernier mot et même qu’elle a, malgré les apparences, déjà perdu la partie ?
Dans deux semaines nous célébrerons une autre résurrection, celle de Jésus Christ, qui elle n’est pas une simple réanimation. Cette résurrection du Christ, qui va pouvoir permettre la nôtre. Comment nous préparons-nous à célébrer la commémoration de notre salut ? Je veux dire concrètement ?
Il nous reste deux semaines pour recevoir le pardon de Dieu, pour redire à Dieu que ce sang qui a coulé sur la Croix à cause de nous n’a pas été versé en vain.
Alors ne tardons pas davantage et faisons tout notre possible pour recevoir le sacrement du pardon, au cours de la Journée du pardon ou à un autre moment.
Belle préparation à Pâques !
Père Franck Zeuschner, sv