Ces questions sont le cri que l’humanité fait monter vers le ciel depuis les origines. Dieu, qui n’est pas sourd, nous apporte une réponse qui ne résoudra peut-être pas tous nos pourquoi mais nous apportera certainement une lumière.
Nous voyons aujourd’hui Jésus se pencher sur nos maladies, nos faiblesses. Notre souffrance ne lui est pas indifférente car on ne peut rester indifférent à la souffrance de ceux qu’on aime. Il guérit la belle-mère de Simon, mais aussi tous ceux et toutes celles qui viennent à lui quel que soit leur mal. La foule entière se pressait à la porte nous dit saint Marc.
Mais cela n’est rien… Je pèse mes mots. Cela n’est rien à côté de ce que Jésus veut faire pour nous. Le psaume de ce jour contient une phrase de feu : « Il guérit les cœurs brisés et soigne leurs blessures. » Un cœur brisé ne se soigne pas, on ne peut réparer ce qui est brisé. Et pourtant …
Et si nous nous pressions à la porte du Cœur de Jésus pour lui demander de guérir les blessures des nôtres. Les habitants de Capharnaüm et de la région avoisinante n’avaient rien à perdre et se sont tournés de toutes leurs forces vers Jésus. Essayons de les imiter, croyons-nous vraiment que Jésus peut nous apporter la Paix profonde à laquelle nous aspirons ?
Père Franck Zeuschner, sv