L’histoire de Jésus condense en elle l’histoire du monde, elle l’unifie autour du Calvaire. Le Mystère Pascal du Christ est le centre de l’histoire et du cosmos. Il est le pivot de l’univers. Il donne à l’histoire du monde et à l’histoire de chacun son sens ultime et définitif. Il libère tout homme de l’absurdité d’une existence sans transcendance. Mais les stigmates de Jésus témoignent qu’il n’a pas remporté la victoire sans avoir souffert comme nous dans le combat qu’il a livré pour nous.
La résurrection inaugure le dernier acte du drame de la rédemption, celui du temps de l’Eglise qui durera jusqu’à ce que Dieu transfigure la création. Dans cet intervalle, tous ont à s’associer au combat de Dieu en reproduisant en eux la trajectoire du Christ pour participer à sa victoire. Par les sacrements d’abord : dans l’eau du baptême nous sommes ensevelis dans la mort du Christ pour ressusciter en lui par la force de l’Esprit. Ce passage nous avons à le monnayer tout au long de notre existence. Nous avons à achever la victoire du Christ en nous, en acceptant de combattre ce qui nous conduit au péché. « Frères, vous êtes ressuscités avec le Christ. Recherchez les réalités d’en-haut : c’est là qu’est le Christ, assis à la droite du Père. Tendez vers les réalités d’en-haut, et non pas cers celles de la terre ». Vivre en ressuscité, c’est vivre la tête haute !
Votre curé, le Père Dominique Chéreau, sv