Cette couronne, Jésus l’a choisie. Alors qu’il a été frappé, défiguré et ainsi couronné, on l’affuble d’un manteau rouge de dérision et d’un roseau en guise de sceptre. Alors que nous sommes au comble de l’outrage et de l’insulte, Jésus nous parle par ces insignes dérisoires et outranciers.
Voici notre roi ! Face à lui, il y a ceux qui se moquent, dont nous pouvons même faire partie parfois, mais il y a aussi ceux qui détournent leur face qui ont honte de Jésus. Pourtant c’est ainsi qu’Il veut se présenter à nous. Il veut que nous acceptions de L’aimer ainsi, de Le suivre ainsi sur le même chemin d’humilité et d’humiliation. « Ma royauté n’est pas de monde », dit-il à Pilate. Comme ces paroles sont fortes et toujours d’une brûlante actualité. Nous qui en regardant les tristes nouvelles de notre monde souhaiterions que Jésus envoie ses légions d’anges pour anéantir et mettre hors d’état de nuire ceux qui semblent s’être engagés dans les armées du Mal… Le vrai pouvoir de ce monde… c’est l’amour ! Et il n’ y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime.
Nous aimerions que le règne de Jésus Christ s’étende davantage dans notre monde ? Nous avons bien raison ! Jésus le veut également et bien plus que nous-mêmes. Mais Jésus règne-t-Il toujours au plus profond de nos cœurs ? Commençons peut-être par la. Que vienne ton règne Seigneur !
Père Franck Zeuschner, sv
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