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Cinq dimanches pour reprendre vie

Depuis le 17ème dimanche du temps et durant cinq dimanches, la liturgie nous invite à prendre le temps d’écouter et de méditer le magnifique chapitre 6 de l’évangile selon saint Jean. La multiplication des pains, Jésus qui marche sur les eaux du lac et le discours de Jésus sur le Pain de Vie dans la synagogue de Capharnaüm, ces trois événements forment un tout. Il s’agit d’un enseignement des plus profonds sur le sacrement de l’eucharistie.
Où en sommes-nous de notre foi eucharistique, de notre vie eucharistique ? N’avons-nous pas tous besoin de raviver notre ferveur, notre amour en ce Dieu présent sous les apparences du pain et du vin ? Qu’il y a t il donc de plus grand que l’eucharistie ? Dieu ne se contente pas de nous faire un cadeau de grand prix, qu’il nous fait d’ailleurs gratuitement, Il se donne lui-même et renouvelle ce don d’amour à chaque messe célébrée sur la surface de la terre.

Alors puisque peut-être nous avons un peu plus de temps durant cet été, pourquoi ne pas en donner un peu à Celui qui nous a tout donné ?
Puissions-nous comprendre que notre vie trouvera un nouveau souffle, une nouvelle vitalité, une nouvelle fécondité en se rapprochant de l’eucharistie, reçue dans la communion ou adorée au tabernacle. Oui, comme j’aimerais voir nos assemblées de semaine plus fournies pour la messe, je rêverai aussi de voir nos églises où l’on ferait la queue pour se rendre au tabernacle et consulter sur la terre, le Seigneur de l’univers présent parmi nous.
Me revient en mémoire cette réflexion du saint curé d’Ars concernant les hommes et les femmes de son temps : « Notre génération, disait-il, ressemble à un homme en train de mourir de soif, alors qu’il se trouve pourtant près d’une source d’eau vive. Il n’a qu’à étendre la main pour pouvoir boire et vivre, pourquoi ne le fait-il donc pas ? »

Père Franck Zeuschner, sv