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C’est Lui !

Même si le temps liturgique de Noël s’est achevé, un peu brutalement d’ailleurs, lundi dernier avec la fête du baptême du Seigneur, les lectures de ce dimanche sont toujours dans l’ambiance de l’Epiphanie. Ce n’est d’ailleurs pas un détail de réaliser, qu’avant la réforme liturgique du Concile Vatican II, le temps liturgique de ce début de l’année s’appelait « temps après l’Epiphanie ».

Oui, tout comme la solennité de la Pentecôte, celle de l’Epiphanie nous propulse dans une dynamique de vie chrétienne. La fin du temps de Noël n’est pas comme une porte qui se ferme, mais bien plutôt comme une porte qui s’ouvre pour nous inviter à continuer dans le temps des hommes avec le Christ comme compagnon, comme soutien et comme joie.

Toute la liturgie de ce dimanche ressemble au doigt de Jean le Baptiste montrant à ses disciples le Sauveur. Ce dernier vient de donner à Jésus son baptême de conversion, de pénitence, réservé pourtant aux pécheurs. Jésus n’est pas pécheur, il est l’Agneau de Dieu, innocent, qui plus tard sera mis à mort à la place des coupables, pour leur ouvrir les portes de la vie éternelle.

Avant Jean, le livre du Prophète Isaïe, d’une manière beaucoup plus lointaine, plus voilée et mystérieuse, annonçait également Celui qu’il ne faut pas manquer au risque de rater sa propre vie, celui qui vient pour nous délivrer de nos tristesses et de nos esclavages : « Tu es mon serviteur, Israël, en toi je manifesterai ma splendeur. »
Oui, c’est bien Lui. Jésus, ce petit enfant dans la paille, Celui qui reçoit le baptême de Jean, c’est pour nous tous qu’il vit cela.

En ce début d’année, nous sommes donc invités à Le suivre, mettre nos pas dans ses pas. Le Christ n’est pas venu sur la terre pour décorer, il n’est pas un accessoire dans notre vie, une sorte de garantie, c’est notre Sauveur ! Nous ne pouvons pas nous permettre d’être légers face à l’Amour du Seigneur pour nous. Restons cette semaine dans la dynamique et dans la joie de l’Epiphanie, d’ailleurs nos crèches n’ont pas toutes disparu du paysage. Reconnaissons Celui qui vient nous sauver :

« C’est Lui ! C’est bien Lui et Lui seul ! »

Père Franck Zeuschner, sv