Ce mal est certes présent, à l’autre bout du monde, sur tous les champs de bataille de la terre comme dans chaque séisme, mais n’est-il pas également présent à notre porte, tout proche de nous ? Il est présent dans nos familles, dans notre communauté paroissiale en la personne de nos frères et sœurs malades, qui nous rappellent chaque jour la souffrance du monde entier. Non, nous ne vivons pas dans un monde sans souffrance, dans un rêve. Le vrai monde n’est pas ainsi. Certes, cela reste un mystère et peut-être la question la plus fondamentale qui devrait nous tarauder davantage. Le Christ Lui-même durant ses années sur la terre n’a pas joui d’une vie de facilité toute spéciale qui aurait pu lui être réservée. Il a souffert, du début à la fin de sa vie, comme nous, avec nous et pour nous.
Comme chaque année, le 11 février, (anniversaire de la première apparition de Notre Dame à la jeune Bernadette Soubirous à Lourdes en 1858) est la journée mondiale des malades. Et c’est le jour que beaucoup de paroisses choisissent pour proposer une célébration communautaire du sacrement des malades. Dieu ne se détourne pas de ses enfants dans l’épreuve, dans la maladie. Bien au contraire ! Il veut les rejoindre, les consoler, les soutenir de sa Présence et de sa force.
Une vingtaine de paroissiens le reçoivent ce samedi et jeudi ce sacrement est proposé à nos frères et sœurs du Centre Robert Doisneau. Tous et toutes ont aussi besoin du soutien de notre prière.
A dix jours de notre entrée en Carême, commençons déjà à songer à ce temps liturgique important que Dieu nous offre pour notre bien.
Oui, préparons notre cœur car durant le Carême, il va servir !
Père Franck Zeuschner, sv
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