Au niveau spirituel, cette attitude est pourtant très importante. Avec les apôtres, entre l’Ascension du Seigneur et la Pentecôte, nous sommes invités, nous aussi, à attendre, à attendre Dieu, à attendre le don de l’Esprit saint. Attendre, c’est reconnaître que nous ne nous en sortons pas tout seul et que nous avons besoin d’un autre. Oui, nous avons un cruel besoin que Dieu rejoigne le fond de nos âmes. Encore faut-il que ces âmes soient assoiffées et l’attendent impatiemment. Soyons impatients de Dieu , nous le sommes tellement pour des choses si secondaires, soyons-le aussi pour l’Essentiel. Recueillons-nous et laissons notre cœur murmurer "Viens ! Viens Esprit saint ! Viens en nos pauvres cœurs : nos cœurs souillés par le péché, arides et secs, nos cœurs blessés et raides, nos cœurs froids et faussés." En parlant je ne suis nullement pessimiste, c’est ainsi que s’exprime la célèbre séquence de la Pentecôte : Veni sancte Spiritus. La Parole de Dieu parle même de Dieu comme celui « qui guérit les cœurs brisés et soigne les blessures » (Psaume 146)
Alors, laissons l’Esprit Saint nous rejoindre, nous envahir, nous guérir et nous sauver.
Père Franck Zeuschner, sv
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