Elle rappelle qu’il n’est pas de développement concevable si l’économie n’est pas au service de l’homme et affirme que les hommes sont personnellement et socialement responsables les uns des autres et du bien commun. Elle invite nos contemporains à trouver de nouvelles formes d’engagement, pas uniquement fondées sur l’intérêt personnel mais sur le don gratuit de soi, et les appelle à un véritable changement de mentalité ainsi qu’à un nouveau style de vie, respectueux de l’environnement et plus encore de la vie humaine, de son commencement à son terme normal.
L’encyclique de Benoît XVI proclame enfin que l’unité de la grande famille humaine et la fraternité reposent sur Dieu lui-même et que « l’humanisme qui exclut Dieu est inhumain ». En ce sens, elle retentit pour chacun de nous comme un appel à la conversion.
C’est donc un formidable message d’espérance qui nous est délivré : l’humanité a la mission et les moyens de maîtriser le monde dans lequel nous vivons. Mgr Vingt-Trois précise : « Elle n’est pas soumise à une fatalité, mais elle peut transformer ce monde en agissant sur les événements et faire progresser la justice et l’amour dans les relations humaines, y compris dans le domaine social et économique, même dans une période de crise comme celle que nous connaissons. »
Père Dominique Chereau, sv
votre curé
- Le Lien d’octobre 2009
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