Tout baptême nous rappelle NOTRE baptême. Même si celui-ci est peut-être très éloigné dans le temps, il nous est impossible de l’oublier. Vous rappelez-vous de la date précise de votre baptême, pour en célébrer chaque année le bel anniversaire ? Pouvons-nous oublier le jour de notre naissance ? Le baptême justement, c’est cela ! Il ne s’agit pas d’une simple agrégation comme on entre dans un club sportif, un parti politique ou une association, recevoir le baptême c’est recevoir de Dieu une vie nouvelle. Si vous pensez que j’exagère relisez ce que dit Jésus à Nicodème : « Amen, amen, je te le dis : personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu. » Ce sont les paroles même de Jésus (Evangile selon saint Jean 3 v5) introduites par la formule solennelle que nous connaissons bien. Certes, le baptême n’est ni une garantie, ni un passe droit, comme un passe navigo qui permettrait d’entrer automatiquement au ciel. Une telle conception montrerait qu’on n’a rien compris ni au baptême, ni au ciel, ni non plus à notre Dieu d’amour. Il est des baptisés qui ont laissé tomber leur baptême et le Seigneur (Lui, pourtant, ne les a pas abandonnés) il est aussi des non-baptisés qui vivent davantage de la charité que nous. Ils appartiennent en cela d’une manière invisible mais bien réelle à l’Eglise de Jésus.
Mais justement le baptême nous aide à vivre davantage dans l’amour. Par le don de l’Esprit saint c’est l’amour de Dieu qui a été répandu en nos cœurs. Ces nouveaux baptisés ont besoin de leurs parrains et marraines, (qui prennent aujourd’hui une belle mais grande responsabilité) de leurs parents et du soutien de tous les chrétiens. Laissés à eux mêmes, ils ressembleraient à un nouveau-né qu’on abandonne et qui ne peut s’en sortir seul. Oui cette nouvelle vie rencontrera bien des obstacles, pour lutter contre le péché, pour grandir dans la foi, ils auront besoin de vous !
En plus des parents et des parrains marraines, je voudrais remercier tous ceux que le Seigneur a mis sur le chemin de ces jeunes, famille, éducateurs, camarades, et sans qui ce jour n’aurait pas lieu. La Bonne Nouvelle de l’Evangile est contagieuse ! Que me sert d’aimer Dieu, disait saint Vincent de Paul, si mon prochain ne l’aime aussi ?
Père Franck Zeuschner, sv