« La solitude. Paris a la densité de population la plus forte d’Europe, et accueille chaque jour un nombre considérable de personnes qui y travaillent, y passent ou la visitent. Ceux qui y vivent ont cette impression permanente de ne n’être jamais seuls. Et pourtant nous savons que paradoxalement, au cœur de cette réalité, des personnes vivent une solitude physique ou morale profonde. Comment sommes-nous attentifs à ces solitudes ?
Le logement. La surface de Paris est limitée. On pourrait dire que
cette question est insoluble et que toute la France ne pourra pas vivre à Paris ! Cependant, avant que tout l’espace soit saturé, il y a encore moyen d’accueillir du monde. Pouvons-nous accepter que des milliers de jeunes étudiants à Paris vivent dans des conditions dégradantes. Pouvons-nous accepter que des familles vivent de manière indigne ? Mais alors que pouvons-nous faire ?
L’accueil de l’autre. Volontairement, je laisse le substantif indéfini.
Par définition, l’autre est celui que je désigne comme un autre. Ce peut-être en raison de son ethnie, de son origine, de son statut administratif, de sa manière de vivre, ou encore parce qu’il s’est dégradé progressivement. Nous connaissons tous des cas à Paris. On ne pourra pas arranger toutes les vies, mais on peut au moins essayer de faire quelque chose là où c’est possible.
Je demande donc aux paroisses de voir comment elles peuvent agir dans ces trois domaines… et se fixer un objectif même modeste pour les années à venir. »
+André cardinal Vingt-Trois
…C’est ce que nous ferons lors de l’Assemblée paroissiale du 27 Novembre (votre curé)
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