Chaque personne de cette foule a suivi Jésus pour des raisons bien précises et différentes. L’un est venu, espérant une guérison, celle-ci est découragée ne voyant plus de sens à sa vie et a été touchée des paroles du Maître, alors elle est venue et l’a suivi jusqu’ici. Les apôtres, eux-mêmes, ne sont pas rassurés et se demandent comment ce mouvement de foule, qu’on estime à environ 20 000 personnes va finir.
Et nous qu’attendons-nous de Jésus ? Avons-nous faim de lui ? La faim, n’est pas un luxe, c’est un besoin vital. Jésus est-il toujours vital pour nous ? Il peut être bon de s’interroger sur cette question en cette période plus calme que sont les vacances. Quelle place a-t-il dans notre emploi du temps, dans nos préoccupations ? De quoi nous nourrissons-nous ? A-t-Il toujours une place de choix dans nos vies ? Ces nombreuses questions n’en font qu’une : Avons-nous vraiment besoin de Jésus ?
Rassurons-nous, cette foule immense qui a suivi Jésus, qui a savouré le pain et le poisson miraculeux, n’a pas tout compris en ce jour. Elle s’est arrêtée au signe… Nous savons que ce miracle en annonçait un autre encore plus prodigieux, celui du don d’une autre nourriture qui comble le cœur de l’être humain. Mais la foule a quand même reconnu en Jésus son Sauveur.
Que ces dimanches où nous méditons sur le miracle de la multiplication des pains et le Pain de Vie nous aident à mieux ancrer nos vies sur le sacrement de l’Eucharistie. A chaque communion, nous recevons Celui qui nous nourrit et nous sauve.
Père Franck Zeuschner, sv